Disparue sous nos latitudes, la Nissan Maxima continue à mener une existence tranquille aux Etats-Unis. Trop tranquille ? La huitième du nom entend bien secouer un peu le segment.Avec huit générations depuis 1980, la Nissan Maxima reste fidèle au poste sur le marché américain (elle est assemblée dans le Tennessee) où elle vient chapeauter la gamme Nissan sur le segment des berlines full-size. Mais avec 50.401 ventes l’année dernière, elle fait peut être jeu égal avec une Ford Taurus, mais aussi moins bien qu’une Toyota Avalon (67.183) et surtout qu’une inaccessible Chevrolet Impala (140.280).
La nouvelle venue prolonge un mouvement engagé sur le segment par d’autres avant elle, Avalon ou Impala. Elle l’accentue même en se donnant quasiment des allures de coupé. On y retrouve tous les éléments clés du style que Nissan compte défendre, des détails des optiques aux plis carrosserie sur les flancs ou au toit flottant. Autant d’éléments déjà vus sur le Murano. Avec 4m90 de long, 1,86 de large et 1m435 de haut, elle est à la fois plus longue et plus basse que sa devancière.
Le style s’appuie sur un moteur bien connu, puisque la Maxima reste fidèle au V6 3,5 VQ35. Révisé, il développe 300 ch et 354 Nm, associé à la transmission à variation continue Xtronic CVT.
Fleuron de la gamme Nissan, elle adopte un sélecteur de mode de conduite intervenant sur la gestion du moteur et de la boîte, mais aussi du simulateur de son, associé au contrôle actif du bruit. Bien sûr, toutes les aides à la conduite sont de la partie : régulateur de vitesse adaptatif, détection de risque de collision et freinage d’urgence, surveillance d’angle mort et de changement de file, surveillance de l’attention du conducteur et vision 360°.
Source : Nissan