New-York 2012 : Mercedes GLK

Lancé fin 2008, le Mercedes GLK bénéficie d’un important facelift, destiné à dynamiser son apparence, et à améliorer son attractivité face à une concurrence féroce…

Dès sa sortie, le style anguleux du GLK a divisé. Et même si l’on ne peut parler d’échec avec presque 100.000 unités diffusées en 2011, le succès ne fut pas celui qui était attendu par Mercedes. Son positionnement en termes de dimensions est également délicat, car avec ses 4m52, il se retrouve aujourd’hui plus en concurrence avec un BMW X1, alors qu’il est censé cibler le X3, qui entre temps a singulièrement grandi…

Mercedes tente donc avec ce lifting de repositionner le GLK en lui donnant un esprit plus dynamique que baroudeur. Tout en devant faire avec le modèle actuel dont la superstructure reste ce qu’elle est. La face avant s’adoucit donc quelque peu, gomme quelques angles. Si le choix était auparavant laissé entre une apparence plus civilisée ou un aspect tout-terrain, ce dernier disparaît. En échange, un pack AMG fait son apparition. On notera aussi le changement des barres de toit plus intégrées.

A bord, changement plus radical encore. La planche assez cubique qui était souvent critiquée pour son aspect « années 80 » est totalement changée en partie basse, en s’inspirant clairement des derniers modèles Mercedes, et en particulier de la Classe B. Large bandeau décoratif, aérateurs circulaires, grand écran LCD couleur au centre de l’instrumentation (selon versions) et commande de boîte automatique au volant pour dégager la console centrale…

Le GLK en profite pour faire le plein d’aides à la conduite, avec le système de surveillance de l’attention du conducteur Attention Assist, la vision à 360° via 4 caméras (avant, arrière, rétroviseurs extérieurs), le système de stationnement automatisé Active Park Assist, ainsi que la surveillance dangle mort Active Blind Spot Assist ou le maintien dans le file de circulation Active Lane Keeping Assist.

La gamme de motorisations évolue en douceur, avec un abaissement généralisé des émissions de CO2, et l’apparition de versions BlueTec Euro VI. L’entrée de gamme GLK 200CDI (2 roues motrices ujiquement) conserve le 2.1l de 143 ch et 350 Nm, mais fait passer ses émissions de CO2 de 153 à 145 en boîte manuelle, et de 164 à 143 en boîte automatique 7G-Tronic (consommation : 5.6 et 5.5 l/100 km). Même valeurs de consommation et d’émissions pour le GLK220CDI de 170 ch, également proposé avec la transmission intégrale 4Matic (uniquement en automatique) : 6.1 l/100 km et 159 g/km. Le GLK220CDI BlueTEC (4Matic et 7G-Tronic d’office) qui fait son apparition propose la même puissance (170 ch) et les mêmes valeurs de consommation et émissions (6.1 l/100 km et 159 g/km), mais est conforme à la norme EuroVI, ce qui permet l’accès à des incitations fiscales dans certains pays.

Le GLK250 CDI n’est pour sa part disponible qu’en variante BlueTec. Toujours le 4 cylindres qui développe ici 204 ch, et réclame 6.1 l/100 km (soit 159 g/km de CO2) lui aussi. Uniquement disponible en 4Matic / 7G-Tronic, tout comme le GLK350 CDI dont le V6 3.0l de 265 ch / 620 Nm est homologué à 6.9 l/100 km (179 g/km). La précédente version annonçait 8.0 l/100 km et 209 g/km.

Seul moteur essence, le V6 3.5l du GLK350. Toujours 306 ch et 370 Nm, mais à présent 189 g/km contre 194 (8,1 l/100 km contre 8,2).

Source : Mercedes-Benz

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