Depuis son départ d’Apollo Automobil fin 2016, Roland Gumpert s’est allié à Aiways, une start-up chinoise, pour développer un nouveau véhicule. Et celui-ci a été dévoilé avant-hier au salon chinois de Pékin. Baptisé Nathalie (le prénom de la fille de Roland Gumpert), celui-ci est équipé d’un châssis en carbone et d’une transmission intégrale. Mais ce n’est pas tout.
Des technologies ingénieuses pour se passer de batteries
Ainsi, la RG Nathalie embarque quatre moteurs électriques, mais pas de batterie pour les alimenter. Ce rôle étant en effet dévolu à une pile à hydrogène. Et pour pallier la rareté des stations permettant à l’heure actuelle de recharger celle-ci, la RG Nathalie a également recours méthanol. Moins onéreux que l’essence, ce liquide se divise en hydrogène et en dioxyde de carbone grâce au reformateur installé. Question autonomie, Gumpert annonce environ 600 kilomètres en conduite dynamique et 1 200 (!) en adoptant une conduite plus retenue et en sélectionnant le mode économique. Enfin, sur le plan des performances, la RG Nathalie serait capable d’abattre le 0 à 100 en 2,5 secondes et de filer à 300 km/h en pointe.
Extérieurement, la supersportive possède une personnalité bien à elle. Ainsi la face avant apparaît très torturée avec des entrées d’air occupant la quasi-totalité du bouclier et des feux réduits à leur plus simple expression. De profil, on remarquera les jantes à six bâtons ainsi que les bas de caisse creusés. Enfin, la poupe a de faux airs d’Audi R8 tandis que des volets amovibles situés sous les feux viennent améliorer l’aéordynamisme. Un aérodynamisme auquel participe également le diffuseur installé en bas de pare-choc.
Les premières livraisons sont prévues courant 2019, à un tarif à ce jour encore inconnu. Mais la RG Nathalie n’est que le premier pas de la collaboration entre Gumpert et Aiways. En effet, la société construit actuellement une usine à Shangrao, dans la province chinoise du Jiangxi. A terme, Aiways vise une production de 300 000 véhicules annuellement, et une gamme composée de SUV et de berlines.
Pour terminer, voici la vidéo officielle de présentation de la supersportive sino-allemande.
Source : Motorauthority / Roland Gumpert
Illustrations et vidéo : Roland Gumpert
Méthanol????!!!! ils ont réussi à créer une électrique qui rejette du CO² Bravo!!!
pas de problème du recyclage des batteries et de son poids conséquent,
du co2 mais si j’ai bien suivi aucun autre polluant de voiture termique classique
Une voiture électrique standard ne pollue pas à l’endroit où elle roule mais pollue quand même.
Ce profil de GT-R ^^
Hallucinant, on dirait une copie de la R35 GTR sur le flanc c’est trait pour trait.
Elle a quand même le profil de la Nissan GT-R non ?
La PAC à méthanol indirect (via reformateur) est intéressante pour le stockage de l’énergie. Le méthanol c’est « gros », suffisamment pour être facilement liquide et se stocker. Mais, cela reste dangereux à transporter.
Le rendement est amoindri par la reformation.
Et cela balance du CO2. On peut s’en servir et le stocker dans une bonbonne….mais y a surtout de forte chance qu’on le balance dans l’air.
Et surtout….quid des pompes de méthanol ?
Oui, elle a effectivement un peu le même profil que la baleine nippone! 😉
Moi j’adore et innovante après a transposé à la série vnr et autre chose !
Un petit air de Lucid Air à l’avant, non ?
Y’en a… 😉