N’achetez pas la nouvelle Porsche 911 Carrera 4S

Ne commettez pas l’erreur d’acheter la nouvelle Porsche 911 Carrera 4S. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il serait proprement stupide de ne pas se contenter de la Carrera S. Même si vous ne faites pas partie des adorateurs de Porsche, la découverte de la dernière mouture de cette éternelle GT allemande dans un cadre aussi merveilleux que les routes corses occasionnera une petite remise en question de vos préférences personnelles.

Existe-t-il encore des gens qui s’extasient devant les lignes d’une nouvelle 911 ? Entre 100 000 et 200 000€ de budget, le marché des GT fourmille de machines aussi fascinantes à regarder que l’Aston Martin Vantage, la Mercedes-AMG GT, la Jaguar F-Type, la McLaren 540C ou l’Audi R8. Autant de sportives au dessin hors normes qui font tourner toutes les têtes dans la rue quand elles n’ont pas dressé vos oreilles rien qu’en les entendant arriver au loin. Mais une 911, ça vous impressionne encore ? On la croise quasiment tous les jours dans les beaux quartiers des centre-villes et plus personne n’y prête attention. D’ailleurs, le néophyte distinguera difficilement la toute nouvelle 911 Type 992 de la précédente Type 991. Même si ses proportions changent assez sensiblement dans le détail avec sa carrure élargie aux quatre coins, sa silhouette évoluant à peine au fil des décennies et des générations ne coupe pas le souffle comme celle d’une Ferrari, d’une Aston Martin ou d’une Lamborghini. La 911 fait partie du paysage automobile quotidien au même titre qu’une Renault Megane, un Peugeot 3008 ou une Dacia Sandero. Vous croiserez probablement plus souvent une 911 qu’une Infiniti Q50 de chauffeur Uber ou qu’une Jaguar XE (souvent conduite elle aussi par un chauffeur Uber). De quand date votre dernière rencontre sur la route avec un Ssangyong Tivoli ? Un Kangoo BeBop ? Une Renault Fluence ? Par rapport à la 911, ces modèles aussi peu excitants soient-ils font tous office de raretés. Même le samedi matin sur les Champs-Elysée en période de pointe des gilets jaunes, on y trouve plus de 911 brûlées que de Mercedes carbonisées.

Mais bon sang, pourquoi diable s’obstiner à claquer largement plus de 100 000€ dans une voiture moins rare qu’une Renault Latitude, moins puissante qu’une BMW M3 CS et même plus dotée de ce sacro-saint flat-six atmosphérique depuis le restylage de la précédente génération ? Pourquoi ne pas préférer les hurlements frissonnants d’un V10 atmosphérique de R8, la classe imbattable d’une Aston Martin ou la plongée fascinante dans l’univers des supercars propre à chaque McLaren ? En démarrant la nouvelle Carrera S sur la place d’un petit village corse, je me pose très sérieusement la question. D’ailleurs les premiers mètres me confortent dans mes à-priori de hater. Le flat-six bi-turbo de 450 ch produit des bruits de quincaillerie peu raffinés dans les manoeuvres, la relative lourdeur de la direction ne permet pas de la diriger d’un doigt en ville et la suspension me paraît plus ferme que celle de la R8 Performance que je conduisais quelques jours plus tôt. Malgré une position de conduite parfaite et une ambiance intérieure intéressante (la planche de bord combine un style traditionnel et une technologie de pointe dans le détail), la 911 ne paraît pas plus agréable dans la vie de tous les jours que la plupart des GT disponibles dans la même fourchette de prix. On parle souvent de la polyvalence extraordinaire des 911, mais on oublie de rappeler que les autres voitures de sport ont réalisé d’énormes progrès à ce niveau en quelques années.

Les doutes ne s’évanouissent pas au moment de basculer la molette du volant de la position Confort au paramétrage Sport+. Inutile de critiquer la sonorité du moteur suralimenté, tout le monde le fait déjà depuis la précédente génération de l’auto. Les performances en ligne droite surprennent favorablement pour un moteur de « seulement 450 chevaux » mais dans un univers où les sportives surpuissantes pullulent, la 911 ne vous colle pas le même genre de vertige à l’accélération que les machines les plus véloces du marché. Pour sûr, la boîte PDK répond instantanément à chaque impulsion et lorsque le rythme augmente sur une chaussée bosselée, l’amortissement qui paraissait ferme à basse vitesse devient rigoureusement parfait. Reste que, conduite à allure « rapide mais sans plus », cette nouvelle 911 ne fait pas autant frissonner qu’une Aston Vantage, une AMG GT ou une F-Type V8 plus démonstratives sur le plan mécanique.

Jusqu’au moment où…

Une fois arrivé sur la route du Désert des Agriates, pourtant, il se produit quelque chose de bouleversant. Paramétrée dans ses modes de conduite les plus radicaux, la 992 Carrera S laisse accéder à des sensations totalement différentes lorsque le rythme augmente encore (et que vous désactivez toutes les aides à la conduite). Sur une chaussée suffisamment large pour croiser sans risque les bus de touristes retraités les plus vicieux, l’Allemande vous met subitement en apnée totale. La cadence devient physique, et elle ne redescend plus. D’un seul coup, l’expression tant galvaudée « faire corps avec la machine » prend tout son sens. Je me retrouve au volant d’une auto qui me rappelle la pureté des réactions d’une 991 GT3 RS Phase 2. Une machine qui met tout de suite en confiance, qui communique avec une clarté éblouissante. Sa motricité, son efficacité, le mordant de son train avant ou la robustesse de son freinage (même sans carbone-céramique) permettent sans surprise de faire des miracles, mais c’est surtout sa façon de vous laisser jouer en permanence avec son équilibre qui procure un plaisir saisissant.

Contrairement à une R8 ou même une V8 Vantage, pas besoin d’avoir un coup de volant de vrai pilote pour la sentir bouger joyeusement à l’inscription. Vivante et extraordinairement docile à la limite, elle pivote sur demande et développe une agilité prodigieuse en courbe, probablement bien aidée par ses roues arrière directrices (optionnelles). Elle laisse aussi ressortir avec une petite louche de contre-braquage pour les plus gourmands et donne en permanence un sentiment de contrôle absolu même en la brusquant copieusement. Au bout de trois heures d’arsouille, la chemise trempée, seul l’allumage de la jauge de carburant vous contraint d’arrêter ça. La 992 fait partie de ces rares machines qu’on ne se lasse jamais de pousser. Même le caractère du moteur, qui donne la fausse impression de monter très haut dans les tours, ne gâche en rien l’expérience. Et les « pshitt » de ses soupapes de décharges, qui trahissent sa vraie nature à chaque lever de pied en conduite sportive, apportent une drôle de touche exotique au tableau.

Une machine à part, toujours

Au fait, pourquoi ne pas opter pour la Carrera 4S déjà essayée dans nos colonnes ? Tout simplement parce que, volant en main (en passant de l’une à l’autre), cette dernière ne procure aucun avantage objectif par rapport à la Carrera S. Sa transmission intégrale ne change pas son comportement et elle se montre tout aussi joueuse que la version propulsion en conduite extrême. En revanche elle sous-vire un peu plus tôt en raison de la masse rajoutée devant le volant, et le train arrière dessine les mêmes virgules en sortie de courbe quand on cherche la glisse. Cette transmission intégrale possède en théorie un avantage de motricité pure sur le mouillé mais compte tenu des aides électroniques de la 2S et de son fameux mode « Wet », la contrepartie négative (le train avant moins mordant) nous paraît tout simplement rédhibitoire quelques soient les conditions (et la 4S coûte 7000€ de plus).

Et moi au moment de rendre la 992 Carrera S, je me sens tout bête. J’idolâtre le V10 atmosphérique du groupe Volkswagen et je rêve comme un enfant à chaque fois que je croise une supercar. Mais le degré de maîtrise dynamique de la Porsche, sa pureté comportementale absolue et sa faculté de devenir joueuse à l’envie désarmeraient le hater le plus têtu. Comme démontrer mathématiquement à un membre de la Flat Earth Society que la Terre est bien ronde. Certes, nos modèles d’essai bardés des options les plus stratégiques coûtaient tous plus de 150 000€ (contre 122 255€ en prix de base pour la Carrera S). Mais même à ce prix, elle ne laissera jamais germer le début d’impression que vous la payez trop cher par rapport à la concurrence. En tout cas, pas après la première montée de col. Reste maintenant à voir ce que peut faire la dernière Carrera de base de 385 chevaux à 106 654€. Sans les roues arrière directrices, sans le PDCC Sport, sans le PASM Sport…

(48 commentaires)

  1. En fait, son seul défaut se trouve dans la légende de la 5e photo. ^^
    « C’est vraiment quand le rythme augmente vraiment que la 911 prend vie. »
    C’est dommage qu’il faille vraiment augmenter le rythme pour commencer à se faire plaisir, et c’est sans doute le défaut de toutes les concurrentes également. En ces temps de répression, il serait peut être judicieux de sortir des modèles qui procurent du plaisir sans avoir besoin d’augmenter autant le rythme, mais ce n’est pas dans l’air du temps, les clients préfèrent avoir un truc efficace, facile, plein d’électronique et d’insonorisant, et surtout, avec plus de chevaux et un 0-100 plus rapide que la version précédente. (Je lis beaucoup de « la voiture la plus puissante jamais produite par [Inséré le nom d’un constructeur] » en ce moment ^^)
    C’est sympa de donner un avis sur la différence de plaisir entre la Carrera S et la Carrera 4S, ça pourrait être sympa aussi d’avoir un avis entre la dernière Carrera S ou 4S et celle d’il y a 10 ou 20 ans. ça ne serait peut être pas très vendeur pour Porsche mais je serais curieux de savoir à combien il faut passer un virage pour avoir du plaisir sur la toutes dernières et sur une plus ancienne.

    Dans tous les cas, c’est un article très plaisant à lire, je ne m’attendais pas à lire un essai mais plutôt un article sur un défaut quelconque de la 4S qui impliquerait un rappel ou un truc du genre. ^^

      1. Dans ce cas là, pour ce type de philosophie il y a la MX5 qui possède 2 séries limitées très sympa en ce moment AKi édition et 30eme anniversaire et ainsi que la 128 Spyder de Fiat, dispo en version Abarth, pour avoir vu cette dernière en finition Lusso Plus bleue ciel metalisée et être rentré dedans c’est un plaisir pour les yeux, ça attire les regards et impressionne les nenettes par ailleurs..

      2. Bonsoir
        OK sur le fond et sur la forme.
        Reste à faire la preuve de la fiabilité, et là, ça prendre un peu de temps.
        Demeure le problème des 4 places, même si 2 ne sont que plus petites; mais c’est important.
        André

    1. Suffit de comparer la 992 avec la 993: la 911 a énormément enflé, repoussant les limites dans tous les domaines : confort, performances, puissance mais aussi et c’est dommage, dans le domaine du poids et du plaisir. La 911 est devenue une vraie GT.

    2. Je prends beaucoup de plaisir avec ma 206 1.4 75 de 98-99 ! En adoptant une conduite sportive ! Comme quoi il n’y a pas besoin d’avoir 100000 euros pour se faire plaisir dans les courbes.. Alors je n’ose m’imaginer au volant d’une 16S.. J’avais un pote avec une Hyundai coupé.. un régal aussi jusqu’au 180 où le volant tremble un peu.. ( Oui c’est pas très légal tout ça mais bon, fuck la répression sans queue ni tête… ). Bref si c’est modèles sont d’un autre temps, est-il toujours possible de se faire plaisir avec des moteurs turbocompressés ou grosses cylindrées actuelles bardées d’aides à la conduite et d’électroniques aseptisantes ? Je me le demande….

      1. Je te rejoins à 200% : malgré une passion auto toujours renouvelée, malgré l’admiration qu’on peut avoir devant les lignes parfaites (mais il est vrai, tellement répandues) de la 911, qui a envie de mettre 122000 euros dans une voiture avec laquelle il faut rouler à tombeau ouvert pour commencer à éprouver un plaisir de conduite ? Qui ??? (plein de gens d’après les ventes… ok….)
        Le plaisir appartient aux possesseurs de GT86, de Catheram, et autres véhicules légers et ludiques !!! Ma Lancia Delta 1.3L (non non, même pas une GTi.e. ni une HF turbo) de 72ch me donne grâce à sa légèreté un sourire ininterrompu dans les petites routes sinueuses !!!
        Je rêve d’un retour à la philosophie de la 912 : légère, amusante et … 90 ch !

          1. En effet, c’est la plus belle des Porsche 911/912. Ligne sublime sans être ostentatoire.

        1. Sauf que son ressenti s’est fait par rapport à une R8 V10… avant j’avais une Astra 1.6 16s 100ch et aujourd’hui j’ai un e92 diesel de 231ch et bien je prends beaucoup plus de plaisir et de sensations de conduite avec la bm pourtant tant au niveau de la puissance que du châssis, et c’est un mazout. Quand je lis qu’on prend du plaisir avec une 206 75ch alors que pour moi les tractions même de 200ch ne me font aucun effet à cause du souvirage que je ne supporte pas, on est bousculé dans les virages en S un coup à gauche un coup à droite insupportable pour moi! Quand on goûté à la propulsion on revient rarement en arrière sauf quand on s’est pas la manier on passe au 4×4. A chacun ses plaisirs…

    3. SEB, je suis d’accord avec votre analyse. Étant l’heureux possesseur d’une 997 Carrera 4 je serais intéressé pour une comparaison avec la 992. Concernant le plaisir de conduite de ma 997 je trouve déjà qu’avec ce modèle très basic il est difficile de prendre son pied en restant dans les limites de vitesse règlementaires (a fond de 4ème on est presque à 200 donc les montées en régime successives en montant chaque rapport qui sont les + jouissives sont rares): j’en viens presque à envier les possesseurs d’anciennes avant la 964. Pour ce qui est de la tenue de route entre une C2 et une C4 je me suis fais surprendre une fois à la sortie d’un rond point à la ré accélération lorsque la route est détrempée et la température hivernale (gras mouillé froid) à bord d’une 996 targa et bien avec la 997C4 cela se passe beaucoup mieux et est même facile à récupérer sans que le PSM ne corrige. Voilà mes modestes expériences.

  2. Article sympathique à lire.

    Mais il ne répond pas à la question essentielle : On prend laquelle? La blanche la rouge ou la grise? 🙂

  3. Y’ en a qui devraient se faire déradicaliser car c’ est heureux qu’ à partir de 100 000 une auto en donne plus …!

    1. C’est tout ce qu’on leur demande, mais dans ce cas pourquoi elles ne donnent pas plus de plaisir? Il faut passer plus fort, donc avec plus de risques et plus de casse si ça passe pas, pour procurer autant de plaisir.

  4. De toute façon j’ai pas les moyens.
    C’est de loin la plus belle des dernières Porsche … donc on se retourne toujours au passage d’une 911!

  5. « Mais une 911, ça vous impressionne encore ? On la croise quasiment tous les jours dans les beaux quartiers des centre-villes et plus personne n’y prête attention. » Je trouve cela tout simplement stupide, c’est une histoire de passion et non de vouloir absolument que tout les regards se braque sur notre voiture. Venant d’un site fait pour les passionnés d’auto je trouve cette remarque fort inutile… Cette nouvelle génération de soit disant « passionnés » de voitures qui veulent tout simplement que tout le monde les envies est ridicule 🙁

    1. C’est dommage de ne pas avoir saisie le second degré de cette phrase, tu as du passer à coté de l’article. 🙁

    2. La vache! un vrai rabat joie, qui n’a pas pris la peine de lire l’article.
      C’était pourtant assez évident dans le ton…
      De plus, refuser d’accepter le fait que des lignes uniques font partie des critères de choix, sous pretexte que ce n’est pas de son goût, c’est se montrer bien peu connaisseur, pour un soit disant passionné…

  6. Il est tombé par hasard sur le blogauto. Pour ma part, pour la Corse, cela serait une elise… Plus amusant, cheveux aux vents…. ou A110

    1. Ok valable pour le plaisir corse ou cévenol, mais au quotidien il n’y a pas photo. Quelque soit la route ou la saison…

    2. Tu peux rajouter le MX5 ND: machine à plaisir à prix raisonnable. Une Elise est certes un peu plus performante mais autrement moins polyvalente.

  7. Belle évolution de cette 911 qui fait toujours baver avec les années qui passent, si la taille du coffre n’évolue pas, la présentation intérieure est plus sympa.. Beaucoup aimé la tournure de l’article et son revirement… ( Bon ciel ! Une 911 vous dit-on ! ) les photos qui illustrent le manque de place m’ont beaucoup fait rire ! Ce ton de rédac et cette touche d’humour (et d’intelligence) m’ont été agréables. Je vous lirais plus souvent, continuez comme ça 😉

  8. Deux remarques :
    – le design. Ben oui tout le mon de le dit, mais personne n’ose l’écrire. C’est moche, raté, lourd. Les 911 c’est comme les Golf, ça se ressemble de génération en génération mais là, en particulier l’arrière, c’est indubitablement raté. D’ailleurs Porsche commercialise un kit carrosserie pour essayer de la faire ressembler à l’ancien modèle, en particulier côté pare-chocs. C’est dire.
    – les 4 roues motrices : Ouais ça sert à rien sur route sèche, et ça fait tellement plus « sport » de ne pas les avoir, ça fait « super pilote ». Sauf qu’un ami, grand connaisseur des 911 tellement il en a eu, ne veut plus conduire que les 4 roues motrices. Un coup de volant sur route mouillée, un accélérateur un peu trop enfoncé sur un virage mauvais et l’arrière voudra passer devant. L’ESP ne rattrapera rien du tout. Les 4 roues motrices oui.
    .
    De toute façon les 911 c’est comme les Golf : on les achète pour leur nom.

    1. Sans parler de la planche de bord, Elle aurait été Belle dans les années 80 mais là….. C’est moche.

  9. Coluche disait de la Pologne alcoolique: « boire ou conduire, de toute façon, ils n’ont pas de voiture… »

    Alors de même ici, Carrera 4S ou Carrera S, 991 ou 992, de toute façon, on n’a pas ce fric…

    1. « Alors de même ici, Carrera 4S ou Carrera S, 991 ou 992, de toute façon, on n’a pas ce fric… »
      Il n’est pas interdit de rêver tout de même. Et puis il suffit de gagner au Loto. ?

  10. voila obligé de rouler fort pour se faire plaisir c’est frustrant alors qu’une auto plus impressionnante avec un gros moteur v8 ou v10 est deja caracteriel quand elle passe a 30 km devant vous , sans compter qu’au prix du bestiaux avoir une voiture belle mais pas tres impressionant au visuel ….. comme les 208 gti par exemple voiture tres efficace dans sa categorie mais qui au niveau design est fade et insipide …

  11. Très bien pour l’article.
    Cependant je continue de penser que l’arrière de la 992 est un peu raté.
    C’est lourd donne l’aspect d’une muraille vu du véhicule qui la suit.
    L’option « Sport Design » rattrape le coup mais à un prix conséquent !

  12. Vous avez soulevé le problème, il faut attaquer pour avoir du plaisir dans une 911 actuelle, alors qu’une bonne vielle 3.2 restaurée coûtera 2 fois moins chère tout en offrant du bonheur dès les premier tours de roues.

    1. Comparons ce qui est comparable on va pas comparer une 208 gti avec une 911. Comment ne pas se faire plaisir avec un engin pareil, tout le monde parle mais pour l’instant une seule personne l’a essayée et l’a comparée à une R8… Il est clair que quand on essaye souvent ce genre de voiture une 208 gti ou une MX5 (j’en a essayé une) apparaît du coup sans intérêt. Quand aux anciennes Porsche c’est sur qu’elles sont beaucoup plus communicatives dans la mélodie et le côté brutal (refroidissement à air!) mais il faut quand même les cravacher un peu dans les tours aussi en tout cas c’est ce que j’ai lu sur les forums.

      1. J’aurais jamais pensé qu’il faille cravacher une porsche turbo alors que le principe est d’avoir du couple à bas régimes avec des montées plus pleines mais linéaires et moins rageuses dans les tours. Normalement une GT3 devrait moins pousser en bas mais plus en haut.
        Elle doit quand même être sympa à conduire!

  13. Pour rouler au final à 80 sur route et 130 maxi sur autoroute, ça doit plus procurer beaucoup plus de frustration que du plaisir. Ça ne peut être utile maintenant que pour frimer Fini pour moi les voitures de sport pour ce motif , je roule maintenant avec une moto hypersportive de 200cv sur circuit , le budget est beaucoup plus raisonnable et là je prends mon pied !!

    1. J’ai la 992 C2S. Je peux t’assurer que le bonheur de la tenue de route se ressent quelque soit la vitesse. Quand un virage arrive, tu le passes en coulé avec une facilité et une confiance déconcertantes . Et cette position de conduite juste parfaite… vraiment, même sans attaquer, le plaisir est là

  14. pas mal son article ……….
    perso j ai un 991 4s 2014 et je dois dire que je partage sa vision .
    oui ce n est pas la plus radical , mais lui demande t on cela ?
    La 991 est pour ma part le couteau suisse ( c est pas l ostentatoire de rambo et encore moins le coupe gigot de la ménagère).
    j’ ai touvé son article objectif, mais encore une fois aucune voiture ne remplit tout les criteres ( performance , design, pédigré, sensation , fiabilité ect ect)
    a vous de trouver votre monture en fonction de vos attentes et de votre style ( gentleman, frimeur , bobo , passioné )

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