Motorama 1950 : une suite logique

En effet, pour ce second Motorama, outre la disparition de l’exposition de Boston, le nombre de nouveaux modèles ou show-cars n’a rien d’exceptionnel. En effet, l’histoire ne retient que les débuts de la Cadillac… Debutante. Il s’agit d’un show-car dont l’intérieur était habillé de peau de léopard et de plaquages en or 24 carats à la place des habituels chromes sur les commandes et façades de la planche de bord. Annoncée à 35.000$, la plus luxueuse des Cadillac de l’époque ne fut construite qu’à un unique exemplaire, dont les photos sont semble-t-il bien rares (seule la petite image ci-dessus?). Le véhicule fut ensuite exposé au Chicago Auto Show en février de la même année, où il côtoyait le prototype de la bien plus modeste Nash Metropolitan, la Nash NX1… 320.000 visiteurs ont visité ce Motorama 1950.

En raison de la guerre de Corée, il n’y eu pas de Motorama en 1951 et 1952, ce qui n’empêcha pas les équipes de GM de réaliser en 1951 deux show-cars très célèbres, la Buick XP300 et la GM LeSabre (qui n’était pas badgée Buick à l’époque). Les deux modèles étaient deux réalisations concurrentes des studios de GM, la XP300 réalisée par Charles Chayne, et la LeSabre par Harley Earl, tous deux ayant collaboré à la réalisation du premier concept-car de l’histoire, la Buick Y-Job.

1951 Buick XP300

1951 GM LeSabre

Pour en savoir plus sur le Motorama :

Motorama : l’âge dor de GM

Motorama 1949 : la première édition

Motorama 1953 : début de lextravagance

Motorama 1954 : le plus riche

Motorama 1955 : rythme de croisière

Motorama 1956 : l’autoroute de demain

Motorama 1959 : le début de la fin

A lire prochainement :

– Motorama 1961 : fin dun espèce

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