Certains constructeurs tiennent à exposer toute leur gamme. Les modèles en fin de carrière sont néanmoins mis à l’écart. C’est le cas de la Peugeot 206, bien cachée derrière le stand Peugeot.
En 1998, la 205 fut balayée par la 206. A contrario, cela fera bientôt 3 ans que 206 et 207 cohabitent. Certes, lors de sa disparition, la 205 fêtait ses 15 ans et même les fans s’impatientaient.
Le maintien de la 206 (et de la Clio Campus chez Renault) traduit un malaise profond chez les citadines. Depuis les années 90, les constructeurs généralistes Européens se livrent à une course à l’armement dans ce secteur: toujours plus de centimètres, d’équipements, un coffre toujours plus généreux, un habitacle toujours plus spacieux et des moteurs toujours plus puissants pour compenser le surpoids. Aujourd’hui, elles n’ont plus peur des grands gabarits, des autoroutes ou des poids-lourds qui vous suivent avec une « distance de sécurité » de 30 centimètres… Mais n’ont-ils pas été trop loin?
Les citadines mesurent toutes environ 4 mètres de long. De quoi rendre malaisé le passage dans les petites rues ou la recherche d’une place de parking. A contrario, avec 3,86 mètres de long, la 206 reste utilisable en ville. Avec 200kg en moins, la version 1,4l HDI n’émet que 116 grammes de C02, soit 4 grammes de moins que la 207 équipée du même moteur. Enfin, en version 1,4l essence 3 portes Génération, elle ne coute que 11 650 contre 12 850 pour une 207 1,4l essence 3 portes Urban et 14 550 pour une 1007 1,4l essence Trendy!
En bref, à 10 ans, la 206 a encore plus d’un atout dans son sac. En terme de ventes, elle a déjà battu la 205 et sa carrière n’est pas finie. Va-t-on avoir droit aux versions « 207isées » disponibles au Brésil, en Chine et au Mexique?
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