Sur le stand Peugeot, parmi les voitures « vertes », il y a cette 106 Electric. Curieux choix, vu que ce n’est ni la première Peugeot électrique produite en série (ce titre revient à la VLV, produite durant l’occupation), ni une histoire glorieuse…
A la fin des années 90, sous la pression des politiques. Citroën, Peugeot et Renault se lancent dans l’électrique. L’AX (puis la Saxo), la 106 et la Clio sont ainsi « électrifiées ». Les trois voitures (toutes produites par Heuliez) étaient motorisées par un poussif Leroy-Sommer de 20kW (27ch), l’autonomie était ridicule et le tarif délirant (malgré une vignette « allégée » et un crédit d’impôt sur les batteries.)
La 106 Electric débuta théoriquement en 1998. Peugeot ne communiqua guère dessus. Le public y vit surtout des inconvénients (comme l’impossibilité de l’utiliser en milieu extra-urbain.) De toute façon, à l’époque, le baril de pétrole est à 40$, alors les économies d’énergies n’emballent guère le public… Pour que les chaines d’Heuliez tournent, les entreprises publiques (La Poste, EDF, France Télécom…) et les municipalités sont mises à contribution. Elle est partie discrètement en 2004.
Cette 106 est similaire à une 106 normale à 99%. Outre les logos, à l’extérieure, la différence se situe au niveau de la trappe à l’avant. A l’intérieur, c’est le compteur « énergie » et la boite de vitesse (très basique: avant-arrêt-arrière) qui sont inédits.
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