Dévoilé au salon de Francfort l’an dernier, le nouveau Ford C-Max, ainsi que le Grand C-Max, sera prochainement commercialisé, et le public pourra l’approcher de façon plus tangible sur le stand Ford au salon de Paris.
Si le C-Max premier du nom avait été dévoilé après la berline, la seconde génération aura l’honneur d’entamer le renouvellement de la gamme centrale de Ford. Dès la fin de l’année 2010, alors que la berline patientera jusqu’à début 2011. Basé sur la dernière génération de plateforme du segment C de Ford, le C-Max sera donc décliné en version Grand C-Max à 7 places. Si la version classique conserve des dimensions proches de l’actuelle, avec 4m38 de long, la version 7 places pousse jusqu’à 4m52. Facteur déterminant dans l’identité stylistique des deux modèles, la hauteur. Pour plus de dynamisme, le C-Max mesure 1626 mm de haut, alors que la version allongée affiche 1684 mm. Ford reprend ici, dans une moindre mesure, le principe du duo S-Max / Galaxy.
Une hauteur qui procure donc au Grand C-Max une allure bien différente, d’autant qu’il opte pour des portes coulissantes, confirmant son côté familial. Ford a toutefois tenté d’éviter l’arrière vertical qui caractérise souvent les monospaces. Ce qui confère au Grand C-Max une allure assez étrange avec ses grandes portes et sa vitre de custode triangulaire. La version 5 places s’inspire quant à elle directement du S-Max.
Le design intérieur prolonge celui de la Fiesta, dans un registre plus haut de gamme, mais toujours avec une finition d’apparence très « clinquante », avec la console centrale habillée de gris argent (selon les versions) remontant sur la planche de bord. Trois versions sont proposées, Ambiente, Trend et Titanium. Adieu donc à Ghia, qui aura durant plusieurs décennies marqué le haut de gamme des modèles Ford, depuis 1973 pour être précis.
La modularité est calquée sur celle du Mazda5, avec au second rang une place centrale qui peut disparaître sous le siège droit, dégageant l’espace central qui devient un accès au troisième rang. Ce dernier est doté de sièges positionnés assez bas, avec un dossier lui aussi très bas et sera sans doute à déconseiller aux adultes. Plus que dans d’autres modèles 7 places ? A voir sur place… Une version 5 places sans sièges de troisième rang sera également disponible.
Le C-Max s’en tient pour sa part au concept de sièges « diagoflex » de la première génération, avec des sièges latéraux pouvant coulisser en diagonale vers le milieu et vers l’arrière, pour plus de confort lorsque le siège central est inoccupé.
Quelques autres détails concernant cet habitacle, comme le toit panoramique, l’éclairage d’ambiance sur la console de pavillon, les poignées de portes et au niveau du décor de la planche de bord, ou encore la climatisation dotée d’ouïes de ventilation arrière au centre sur le C-Max, sur les montants B sur le Grand C-Max (version Titanium).
Côté technologie, le C-Max se pare d’un système de stationnement assisté, d’une surveillance de l’angle mort, de systèmes audio évolués signés Sony (avec fonction de streaming Bluetooth), de commandes au volant pour piloter les fonctions de l’écran intégré à l’instrumentation, mais aussi de l’écran central, d’un accès et démarrage mains libres, d’un hayon motorisé, d’une caméra de recul. Signature Ford, la trappe EasyFuel sans bouchon et dotée d’un système évitant les erreurs de carburant est aussi installée.
Revendiquant un statut de monospace dynamique, le C-Max soigne ses trains roulants. Ceux-ci bénéficient d’une caisse renforcée, et évoluent notablement par rapport à ceux de la génération actuelle. Si le principe ne change pas fondamentalement, de nombreuses pièces ont en effet été redessinées. Côté électronique de contrôle, le C-Max inaugure chez Ford le TVC (Torque Vectoring Control), qui vient freiner la roue intérieure en virage.
Si la gamme débute avec deux versions du 1.6 Ti-VCT atmosphérique (105 et 125 ch), ce sont les 1.6 Ecoboost qui retiennent l’attention. Proposé en version 150 ou 180 ch, ce moteur fait son apparition dans la gamme Ford, et se trouvera rapidement proposé sur d’autres modèles. Dont bien entendu la Focus. Les deux versions sont annoncées au même niveau d’émissions de CO2 que les moteurs atmosphériques, soit 154 g/km (6,6 l/100 km de consommation en cycle mixte, 159g et 6,9 sur le Grand C-Max).
La gamme de moteurs diesel est plus riche. En effet, outre la disponibilité des moteurs 1.6 et 2.0, la boîte double embrayage Powershift est également proposée sur plusieurs versions. Le petit 1.6 TDCI est proposé en version 95 ou 115 ch, uniquement en boîte manuelle. Les émissions de la version de base sont limitées à 119 g/km sur le C-Max, et 10 de plus sur le Grand. Le 2.0 TDCI est proposé en 140 et 163 ch, au choix avec la boîte manuelle ou Powershift. Pour étendre la disponibilité de cette dernière, une version 115 ch du 2.0 est également au catalogue, uniquement avec cette transmission. Les versions manuelle du 2.0 sont annoncées à 139g/km, et il faut compter sur 154 g/ km (5,8 l/100km) pour la boîte Powershift, y compris avec 115ch.
Prochaine étape pour la gamme centrale de Ford, le lancement de la Focus en 2011, puis en 2012 sa déclinaison électrique, avant les versions hybrides et plug-in hybride du C-Max en 2013.
Source : Ford