Modélisme : SIMCA Océane au 1/43°.

Avec le nombre de séries qui sont sorties ces dernières années, il est presque possible de se créer une collection complète rien quavec les n°1, à 3 ou 4. Jai ainsi sur mes étagères une Peugeot 206 WRC, deux Citroën Xsara WRC, une Renault 4L, deux 4CV (dont une au 1/18°), deux Aston Martin Vanquish, un Porsche Cayenne Turbo, une SIMCA Aronde coach Rue de la Paix, une Peugeot 205 Grand Raid, deux Audi R8, une Cadillac Coupé de Ville 1949, une Peugeot 403 cabriolet, une DS 19 1955, deux cabriolets DS, une Traction de pompiers, deux Bugatti Royale Et jen oublie sûrement. Des miniatures bon marché, globalement réussies vu le prix. En bref, de bonnes occasions pour « boucher les trous » dans les vitrines, quelques coups de pinceau supplémentaires leur donnant un aspect tout à fait fréquentable. La Route Bleue noffre rien dinédit. Les modèles, des voitures françaises des années 50-60 ont été vus et revus, chez les marchands de journaux ou ailleurs. Les modèles sont visiblement produits par Ixo, qui fournit la gamme Nostalgie. Ceci nest pas un gage de qualité car, si les modèles de cette marque sont souvent bien finis, ils sont souvent entachés de petites erreurs de ligne. Les chinois nont jamais vus passer sous leurs yeux les SIMCA, Renault et autres Panhard quils reproduisent, ce qui leur rend la tâche plus difficile. Le principal intérêt de cette série est donc le fascicule, joliment illustré par Thierry Dubois. En fait, on aurait préféré un livre de Thierry Dubois sur la Nationale 7, plutôt quune série complète avec des miniatures pas forcément réussies.

La SIMCA Océane fut lancée en 1956, en remplacement du cabriolet Week-End, basé sur la plate-forme de lAronde. Il sagit dun joli cabriolet, visant une clientèle féminine. Henri-Théodore Pigozzi, directeur de SIMCA, est célèbre pour avoir dit vendre ses voitures aux plus jolies femmes de Paris. Ce modèle, produit en Eure-et-Loir chez FACEL, se distingue par son pare-brise panoramique. Une version coupé dénommée Plein Ciel figurait également au catalogue.

On apprécie :

Les personnages : lidée du diorama est sympathique.

La référence à un millésime précis : pare-chocs, calandre Pas de doute, il sagit bien dun modèle de 1959-60.

On apprécie moins :

La ligne : Comme souvent sur les modèles de cette marque, de nombreuses erreurs de lignes gâchent le modèle : ailerons trop épais, flancs trop arrondis Des détails qui la font ressembler à une Alfa Guilia Spider. Quant aux feux arrière, on se demande où le fabricant a été inventer une telle forme ! Enervant. Heureusement que la calandre et la forme très particulière des passages de roues rappellent suil sagit dun Océane.

Des erreurs historiques : Hormis sur les prototypes davant-série présentés au salon de Paris 1956, jamais les Océane nont eu dentourages de phares chromés. De même on aurait aimé des pneus à flancs blancs.

La gravure : épaisse et noyée par la peinture.

En conclusion, cette miniature est décevante. Mais eu égard à son très faible prix, elle est acceptable, dans le sens où elle reproduit un modèle intéressant.

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