Une fois n’est pas coutume – ou première étape d’un nouveau processus ? – c’est désormais Mitsubishi qui est directement concerné. Le constructeur nippon a annoncé vendredi qu’à partir du 21 juin prochain, l’actuel président des activités du groupe en Indonésie, Takao Kato, prendra les fonctions de directeur général, assurées jusqu’à présent par Osamu Masuko.
Remaniement à la direction de Mitsubishi
S’exprimant dans le cadre d’un communiqué, Mitsubishi a tenu à préciser que Osamu Masuko demeurera toutefois président du conseil d’administration de Mitsubishi.
Une conférence de presse est prévue le lundi 20 mai prochain pour évoquer ce changement de direction.
Turbulences au sein de l’Alliance
Rappelons que Mitsubishi est contrôlé par Nissan, lequel détient 15% de Renault. Le groupe automobile français possède quant à lui 43,4% du capital de Nissan. Ce remaniement intervient alors que le projet d’une éventuelle fusion entre Nissan et Renault provoque de vives tensions internes, exacerbées par l’affaire Ghosn.
Mitsubishi anticipe une baisse de ses bénéfices
Alors que Nissan vient d’annoncer de très mauvais résultats pour le 1er trimestre 2019, tablant d’ores et déjà sur une poursuite de ses difficultés durant les mois qui viennent, Mitsubishi a déclaré ce mois-ci prévoir une baisse de son bénéfice à 90,0 milliards de yens (724 millions d’euros) sur l’exercice clos en mars 2020. Arguments avancés : un ralentissement de la demande dans un contexte de tensions commerciales et de besoins de financement accrus pour pouvoir développer de nouvelles technologies.
L’avis de Leblogauto.com
Ce changement de la direction au sein de Mitsubishi intervient à un moment crucial pour les constructeurs réunis au sein de l’Alliance. Nissan étant fortement secoué par l’affaire Ghosn …. mais devant également faire face à d’importantes difficultés commerciales. Les vives tensions entre Renault et Nissan pour obtenir la suprématie se trouvant parallèlement mêlées à des ambitions capitalistiques.
Ce remaniement de direction au sein du 3eme partenaire pourrait faire pencher la balance d’un côté …. ou de l’autre. Reste que Nissan et Mitsubishi sont tous deux japonais … face au français Renault. Deux cultures, deux intérêts et deux visions des choses différentes.
Sources : Nissan, Reuters
Oui mais les plateformes que veut Mistubishi … c’est Renault qui les développe … donc si Nissan s’est assuré de garder des plateformes pour ses Kei Cars en inféodant la marque aux trois diamants … c’est le Losange qui dira si oui ou non … il veut aider un label dont il n’est pas actionnaire!
Justement, l’ingénierie Mitsubishi préfère développer ses propres plateformes et train roulant reconnu mondialement! Et non du cheap Renault.
C’est Mitsubishi qui produit de kei cars pour Nissan d’où le rapprochement facilité.
Rien n’est dit que le conglomérat Mitsubishi Heavy Industries ne reprendra pas des parts pour préserver ses intérêts.
En effet Mitsubishi reste un des rares constructeurs a quasiment tout produire pour ses autos et pour d’autres constructeurs également : électronique, vitrage (AGC), bloc moteur (MHI), climatisation etc
Et Renault ne peut pas (ne veut pas) être actionnaire de Mitsubishi ? Est ce que ça changerait quelque chose ?
cela signifierait dépenser beaucoup d’argent pour au final des marques qui n’en valent pas la peine,k ayant démontrées, avec leurs manigances, qu’elles pouvaient trahir ceux qu’elles appellent leurs alliés ! Je pense que la seule solution c’est de les laisser tomber et de les laisser se couler toutes seules