Superleggera comme dans Touring Superleggera, puisque c’est bien de la carrozzeria milanaise qu’il s’agit ici. Lorsque l’on parle de collaboration automobile, les Britanniques et les Italiens s’entendent le plus souvent à merveille, et cette Mini très spéciale ne fait pas exception. La voiture réinterprète un concept classique anglais, ici le petit roadster, exécuté par les maîtres de la carrosserie italienne, comme autrefois Aston Martin avait fait appel à Touring pour ses DB, Triumph à Michelotti…
La Vision, qui intègre des éléments visuels caractéristiques Mini comme la face avant reprise de la dernière génération F54 et les habituelles bandes de capot, est conforme à la tradition Superleggera avec une peau en aluminium formée à la main sur un châssis Mini typique avec ses grandes roues aux quatre coins. La partie arrière, coda tronca au bout d’une discrète aile dorsale, intègre des feux rouges à diodes qui reprennent le dessin de l’Union Jack pour terminer la voiture sur une autre touche britannique.
L’habitacle, avec des sièges reculés vers l’arrière typique d’un roadster, n’a bien évidemment que deux places, dans un mélange minimaliste mais luxueux de cuir et d’aluminium. Le gros compteur central est le clin d’oeil à la Mini et abrite ici le système de navigation, et le volant à trois branches recèle une discrète touche magenta. La planche de bord est toute d’aluminium poli avec des inserts de chrome pour les instruments, et suit la simplicité élégante de l’extérieur.
Mini indique que la voiture est propulsée par une motorisation électrique, sans plus de précision, ce qui n’est pas très important à ce stade où le concept est plus une sculpture sur roues qu’une véritable automobile. On aimerait voir cependant ce que donnerait une déclinaison en série de cette idée, autrement plus prometteuse que l’actuel roadster Mini
Source et crédit photos : BMW Mini