MINI repousse le lancement du 5ème opus

Avec les conséquences économiques que le Brexit ferait subir aux constructeurs automobiles, Mini ne souhaite pas céder à la panique et fait preuve de prudence en restant à l’affût des négociations des futurs accords économiques entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne. Une prudence telle que l’arrivée de la prochaine génération de la Mini, initialement prévue pour 2021, serait reportée jusqu’à nouvel ordre.

Une production potentiellement délocalisée à cause du Brexit

En interne, on a déjà cherché à calmer le jeu sur les éventuelles répercutions directes sur le tarif des véhicules : « Si la hausse des tarifs est de l’ordre de 0 à 5% en moyenne, l’analyse de rentabilisation ne changerait pas de façon spectaculaire« , a déclaré l’an dernier le PDG de BMW, Oliver Zipse, faisant référence au statut d’Oxford en tant que centre de production et d’exportation pour la Mini. Pour autant, en fonction de l’avancée des tractations, le groupe pourrait se voir délocaliser une partie plus importante de sa production à l’export vers l’usine de Born (Pays-Bas) au détriment de l’usine d’Oxford (Angleterre). Affaire à suivre…

La Mini Cooper SE, en attendant la suite

Afin de faire patienter la clientèle, la MINI Cooper SE a fait son entrée au catalogue du constructeur germano-britannique, forte de 184 ch et d’une autonomie comprise entre 235 et 270 kms. Le temps de faire durer l’actuelle MINI tout en inscrivant un modèle 100% électrique au catalogue. Un positionnement assumé en interne grâce à l’allongement de la durée de vie de la plateforme modulaire UKL1 sur laquelle repose l’actuelle MINI depuis 2014, en attendant le durcissement de la réglementation environnementale mondiale : « La durée de vie de cette plate-forme a été prolongée pour des raisons de coût et à cause du Brexit. », a déclaré à Reuters le porte-parole de BMW, Maximilian Schoeberl.

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