Microlino 2.0 en production ? Promis, cette fois, c’est la bonne

Le projet Microlino a été lancé en 2015. Elle devait arriver sur nos routes début 2019, mais, un « différent » avec Tazzari/TMI pour la production a obligé les fondateurs à tout repousser. Cela leur a permis de créer la Microlino 2.0. Elle change son châssis tube pour un « vrai » châssis comme n’importe quel voiture bien que ce soit un L7e ou quadricycle lourd électrique. Le châssis est en aluminium. Elle revoit aussi son style, mais conserve sa philosophie de voiture légère pour le quotidien.

Un quadricycle lourd avec 230 km d’autonomie

Capable de rouler à 90 km/h, elle a un poids maximal de 535 kg. Elle disposera de 3 packs de batteries de 6, 10,5 et 14 kWh pour des autonomies respectives :

  • small/petit pour 95 km d’autonomie en été (76 km en hiver)
  • medium/moyen pour 175 km d’autonomie en été (140 km en hiver)
  • large/grand pour 230 km d’autonomie en été (184 km en hiver)

La Microlino a un coffre d’environ 230 litres et une puissance de 12,5 kW. Le couple n’est que de 89 Nm mais la légèreté de la voiture lui permet de faire le 0 à 50 km/h en 5 secondes. Elle ne sera pas un boulet en zone urbaine donc. Pour la recharge, il ne faudra compter que sur le courant alternatif et une prise type 2.

La 6 kWh n’aura qu’un chargeur de 1,35 kW tandis qu’avec la batterie de 10,5 kWh ou 14 kWh, un chargeur 2,7 kW sera disponible. De quoi, dans tous les cas, faire le plein en 3 à 4 heures et donc repartir l’esprit tranquille après une nuit à domicile ou une journée au travail. Avec le petit pack de batteries, la Microlino 2.0 pèsera 497 kg, contre 515 kg avec la 10,5 kWh et 535 kg avec la 14 kWh.

Produite en Italie, livraisons cet été

Venons-en à la production. Désormais, Microlino est associé avec Cecomp. L’Italien, sis à Turin, est connu pour avoir assemblé la Bluecar de Bolloré jusqu’en 2019. Dirigée par Giuseppe Livani, un ancien de l’usine Fiat Mirafiori, l’usine devrait permettre un bon niveau de finition. C’est en tout cas le souhait des fondateurs de Microlino.

La production en série est prête à démarrer réellement et Livani parle de 1500 véhicules d’ici la fin de 2022. Les véhicules de pré-séries sont sortis à partir de la fin mars 2022. La Microlino sera disponible en 4 versions :

  • Urban (orange ou blanche, 6 kWh seulement), disponible à partir de T2 2023
  • Dolce pour les amoureux du look rétro, avec un toit ouvrant toile, toute batterie disponible, fin 2022
  • Competizione pour les « futuristes » (sic.), trois coloris mat, 10,5 ou 14 kWh, fin 2022
  • Pioneer, pour le lancement.

12 500 € en prix de départ

Microlino indique que 30 000 réservations auraient été faites. Donc, pour être servis en premier, ces personnes devront choisir la « Pioneer », évidemment plus cher. Version spéciale limitée à 999 exemplaires, c’est celle des photos. Signature LED, carrosserie bi-ton, elle dispose de deux teintes : Atlantis Blue ou Torino Aluminium. Elle aura de série la batterie moyenne (10,5 kWh), un cuir végan, le toit ouvrant, le pack confort, et des détails chromés.

Et le prix dans tout cela ? Il a légèrement augmenté par rapport à la Microlino 1.0. Désormais, la version de base débute à 12 500 €. La Suisse sera servie en premier avec les premières livraisons à l’été 2022 en série Pioneer bien sûr. Allemagne et Italie devraient voir les premières Microlino au quatrième trimestre 2022. Pour le reste de l’Europe ce sera pour 2023. Dolce et Competizione devraient débouler fin 2022, début 2023 et pour la moins cher, l’Urban il faudra patienter au moins jusqu’eu deuxième trimestre 2023.

Notre avis, par leblogauto.com

Elle conserve sa bouille toute mignonne cette Microlino. Quadricycle électrique, elle va boxer avec le Renault Twizy par exemple. L’autonomie de base sera la même. En revanche, le Twizy 80 de base n’a pas les portières. Une fois celles-ci ajoutées, le Twizy 80 débute à 12 890 € auxquels il faudra ajouter les vitres souples en « seconde montre ». Ainsi, la Microlino made in Italie devrait être moins onéreuse que le Twizy made in Corée du Sud. Le Citroën AMI n’est pas vraiment dans la même catégorie car pas de version avec permis et plus de 45 km/h.

Reste à voir ce que donnera la mise en production. Dommage de devoir attendre T2 2023 pour la version Urban, celle qui permettra des « commutes » (trajets domicile-travail quotidiens) plus efficients et moins émetteur qu’avec une voiture. A 12 500 €, elle reste économiquement difficile à « rentabiliser ». Mais elle est tellement trognon, non ?

(3 commentaires)

  1. la voiture du futur. parfaite pour les trajets du quotidiens, 200km d’autonomie, un peu cher mais craquante. on se verrait bien avec

  2. Quand dans qq années toutes les grosses agglo seront interdites au thermique, c’est le genre d’engin qui sera incontournable.
    Si le prix reste à 12500€ pour la version de base 6kwh, la version top va se rapprocher des 15000€, et là il va falloir trouver des arguments face à une dacia Spring qui propose 200 km d’autonomie, 4 places et 130kmh.
    on attend une Panda ou la 4L électrique pour faire la jonction

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