Depuis quelques mois, Ferrari teste sur route un prototype camouflé dérivé de la Ferrari LaFerrari. Le cheval cabré prévoit de présenter en novembre un nouveau modèle de la série Icona lancée en 2019 et qui comprend actuellement les barquettes Monza SP1 et SP2.
La dernière LaFerrari camouflée aperçue cache peut-être ce mystérieux modèle en édition limitée. On sait qu’elle aura un style rétro et une base commune avec la LaFerrari Aperta. On distingue déjà des proportions de supercar biplace à moteur central-arrière, un cockpit très avancé, une poupe très haute surmontée d’un spoiler, et surtout des rétroviseurs installés sur les ailes.
La P4, belle et rapide
Ce petit détail semble être un clin d’œil appuyé à la 330 P4 de 1967, l’une des voitures de course les plus emblématiques de Ferrari, qui arbore un aileron unique et des passages de roue incurvés. La P4 Sport a remporté le championnat du monde des marques en 1967, en étant basée sur un châssis avec une structure en tube d’acier et des éléments en caisson, qui abrite le boîtier en aluminium léger, forgé par Piero Drogo. Le monstre embarquait alors un V12 de 4 litres, développant 450 chevaux à 8000 tr/min. Le succès remporté aux 24 Heures de Daytona 1967 a été particulièrement marquant, signifiant une forme de « revanche » après l’affront de Ford au Mans en 1966. Les deux Ferrari 330 P4 et une 412 P, classée troisième, ont franchi la ligne d’arrivée en formation.
La nouvelle hypercar de la série Icona, visiblement inspirée de la 330 P4, devrait être dévoilée au public à l’occasion des Ferrari Finali Mondiali au Mugello, le week-end du 22 novembre. La Ferrari P4/5 de Pininfarina était le précurseur en la matière. Cette pièce unique de haute performance a fait ses débuts au Concours d’Elégance de Pebble Beach en août 2006. Issu de l’Enzo, elle couronnait alors un grand rêve du collectionneur américain James Glickenhaus, qui a bien parcouru du chemin depuis et a lancé sa propre Hypercar en WEC.
Quoi qu’il en soit, la prochaine supercar devrait cacher sous le capot un moteur V12 atmosphérique de 6,5 litres dans la même configuration que la 812 Competizione. Dans ce dernier, il est capable de développer 830 ch de puissance et 692 Nm de couple maximal. Cependant, l’hypothèse demeure que les ingénieurs de la marque historique de Modène aient travaillé sur le V12 pour lui faire délivrer plus de puissance, peut-être en utilisant la technologie hybride.
Notre avis, par leblogauto.com
Une nouvelle Ferrari, même en édition très très limitée, ça fait toujours plaisir, même si certains trouveront à rédire à la multiplication des modèles et des « one-shots » ces derrières années. En tous cas, on a hâte, si cela se confirme, de voir une réinterprétation moderne de la légendaire 330 P4.
Images : Varryx
On reconnait bien la patte de Jeremy Clarkson sur la carrosserie
BlablaPaige vient de se qualifier pour le prix du meilleur commentaire de l’année !
😀 😀 😀
Horreur peut être une Ferrari Hybride! manquerait plus qu’elle est un turbo et une boite auto ??
veux tu dire une la ferrari à turbo ? lol
Non, si elle fait partie de la série « icônes », elle sera produite en 3 exemplaire et demi, à 200.000.000.000€, mais sans hybridation. Pas de gros mots, s’il vous plaît !
Des rétros sur les ailes, une allure ramassée avec un arrière très haut, la position des projecteurs, je pencherai plus pour un hommage à la Ferrari 512 S.
https://www.arthomobiles.fr/chassiscompil/512S/512S.htm