C’est la fin de l’aventure Mia Electric puisque le tribunal de commerce de Niort a rejeté définitivement les 4 offres de reprises d’actif qui avaient été formulées suite au premier rejets des offres de reprise de l’activité.
Du coté des salariés, c’est le énième rebondissement d’une chute qui n’a que trop durée. La décision « est très symbolique: la marque Mia est morte. Mais du point de vue social, c’était joué bien avant » déclare Alfredo Dias Couto, représentant CFDT. Désormais la prochaine étape sera la vente aux enchères des actifs de la société.
Mais là encore, plusieurs scénarios sont possibles. Soit une dispersion des actifs entre plusieurs enchérisseurs, ce qui signifierait la fin totale de l’entreprise, soit un seul enchérisseur principal qui rachète la majorité des actifs et tente de relancer la petite auto électrique. Dans tous les cas, les salariés de Mia eux ont déjà été licenciés en mars avec la liquidation de l’entreprise. Il serait malheureusement étonnant de voir un enchérisseur conserver l’implantation de Cerizay.
Pour le cadavre de l’ex-Heuliez c’est une nouvelle mort et un coup dur porté à Ségolène Royal qui a massivement investi dans l’entreprise quand elle était Présidente de la région Poitou-Charentes. La vente aux enchères devrait se tenir en septembre prochain.
Source : AFP, image : Mia Electric