Mia : 4 repreneurs intéressés, mais pas par les emplois

La liquidation judiciaire de Mia Electric suit son cours. Les lettres de licenciements sont parties cette semaine et les projets des repreneurs ont été dévoilés. Une chose est sur, sur les 200 emplois il n’en restera pas beaucoup s’il en reste.

Les premières rumeurs faisaient état de 3 dossiers, c’est finalement 4 repreneurs qui se sont manifestés auprès du Tribunal de Commerce de Niort qui gère la liquidation de l’entreprise de Cerizay. Parmi les dossiers, on retrouve comme attendu l’actuelle Présidente Michèle Boos qui a convaincu un nouveau consortium d’investisseurs de la suivre.

Les quatre dossiers sont :

– Michel Albrand et Network Strategy Distribution Development (NSD2) qui intervient au niveau du conseil aux collectivités locales sur la mobilité électrique

– E4V, fournisseur des batteries de la Mia (cela rappelle la reprise de Fisker par Wangxiang)

– 4H Holding et Jean-Michel Ritter qui a déjà racheté les actifs de Lumeneo avec le soutien d’un Cheikh

– Mia Generation, consortium allemand mené par Michèle Boos et qui comprend une société, Magnum, de batteries à hydrogène

Malheureusement les offres de reprises ne sont pas tendre avec l’emploi. Les emplois sauvegardés vont de 0 à 70 (sur 200) mais les salariés et leurs représentants syndicaux espèrent faire évoluer cela d’ici au 5 mai prochain. C’est en effet à cette date seulement que les dossiers de reprise deviendront définitifs. D’ici là certains peuvent modifier leur projet, ou carrément le retirer. L’audience au Tribunal de Commerce de Niort aura lieu le 7 mai.

D’autres acteurs ont également un rôle à jouer. Libner, un temps pressenti pour présenter un dossier ne serait finalement intéressé que par la signature d’un accord avec Mia (si la société survit). Le constructeur/carrossier français de semi-remorque a un projet appelé « BIL » consistant à intégrer dans une semi-remorque un véhicule électrique capable de faire la livraison du « dernier kilomètre » dans les centres-villes (un peu à la manière des semi embarquant un chariot élévateur pour les manipulation du chargement).

Bolloré, autre acteur de la filière électrique s’est aussi montré intéressé pour fournir à Mia ses batteries Lithium métal – polymère. Ces batteries « made in Bzh » permettraient outre une réduction du coût, une augmentation de l’autonomie de la Mia.

Le Tribunal se prononcera désormais le 7 mai sur les dossiers qui auront été de manière ferme et définitive déposés auprès de lui. En attendant les ex-salariés de Mia Electric espèrent.

Source : AFP, Ministère de l’Ecologie

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