La découverte du style extérieur du Vito est sans grande surprise, car il reprend les lignes du Classe-V dévoilé en début d’année, moyennant quelques différences de finition. Des différences qui doivent confirmer le positionnement différent. Le Vito laisse donc une plus grande place aux plastiques non peints, et sa calandre à trois barres (deux sur le Classe-V) reste dépourvue de chrome. Le dessin du bouclier avant est également légèrement différent, tandis que les répétiteurs de clignotants sont implantés sur les ailes et non plus dans les coquilles de rétroviseurs. Les optiques à l’avant comme à l’arrière adoptent un dessin plus simple dans les versions de base, mais le Vito a aussi droit aux phares à LED en option et aux feux arrière avec guides de lumière.
L’intérieur est plus clairement différencié. Alors que le Classe-V fait tout pour se rapprocher de l’univers des berlines et SUV Mercedes, le Vito conserve une planche plus classique, avec une large façade centrale regroupant système d’info-divertissement, commandes de climatisation, aérateurs et quelques petits rangements. Sur les versions à boîte manuelle, le levier est implanté sur une excroissance à la base de cette façade.
Le maître mot pour cette nouvelle génération est bien « sur mesure ». Il propose ainsi toujours trois longueurs : 4895 mm / 5140 mm / 5370 mm. Un supplément de 140 mm par rapport au modèle sortant dont il est une grosse évolution, en raison des plus fortes contraintes en matière de choc. Et qui ne profite donc nullement à l’espace intérieur. Trois longueurs donc, mais aussi trois versions de carrosserie : le fourgon classique, le Vito Mixto proposant deux rangées de sièges (jusqu’à 6 places) et un espace arrière tôlé, et enfin le Vito Tourer destiné au transport de personnes (jusqu’à 9 places) et lui même décliné en versions Base, Pro ou Select. Des versions qui se distinguent par leurs habillages intérieurs et qui permettent aussi de choisi plusieurs configurations de sièges pour le premier et le second rang (banquette trois places, sièges individuels). Par rapport au Classe-V, le Vito Tourer se contente d’une seule porte coulissante et reçoit un hayon plus simple dépourvu de la grande lunette ouvrante.
Un choix qui se voit complété par une inédite offre mécanique mêlant les versions à roues avant et roues arrière motrices, plus la transmission intégrale. En entrée de gamme, le Vito reçoit un moteur 4 cylindres 1,6l développant au choix 65 kW / 88 ch / 230 Nm (Vito 109 CDI) ou 84 kW / 114 ch / 270 Nm (Vito 111 CDI). Un moteur transversal qui transmet sa puissance aux roues avant, et qui n’est autre que le 1,6l dCi fourni par Renault. Sur les Vito 114 CDI, 116 CDI et 119 Bluetec, c’est le 2,1l Mercedes qui s’y colle, en position longitudinale et roues arrière motrices : 100 kW / 136 ch / 330 Nm, 120 kW / 163 ch / 380 Nm et 140 kW / 190 ch / 440 Nm.
Les quatre premiers moteurs sont associés à une boîte manuelle à 6 rapports. Une boîte automatique 7G-Tronic à 7 rapports est disponible en option sur les Vito 114 et 116 CDI. Pour le Vito 119 Bluetec, c’est la seule boîte disponible, tout comme pour le Vito 4×4 qui reprend exclusivement le moteur diesel le plus puissant. Ainsi paré mécaniquement, le Vito atteint une charge utile de 1369 kg et un poids total autorisé en charge de 3,2 tonnes.
Tout comme le Classe-V, le Vito profite de ce changement de génération pour adopter de nouvelles aides à la conduite : surveillance de la vigilance du conducteur, surveillance d’angle mort, aide au maintient de file, correction de trajectoire par vent latéral (Crosswind Assist) ainsi que le système de stationnement semi-automatique Park Assist.
Vito et Classe-V sont assemblés en Espagne, à Vitoria.
Source : Mercedes-Benz