La CL est maintenant là de façon tout à fait officielle, présentée par le résolument moustachu président du groupe Daimler Chrysler Dieter Zetsche himself. La discussion continuera sur l’esthétique du grand (5,06 mètres) coupé, personnellement je le trouve fort réussi dans un genre imposant, comme la Classe S dont il reprend les codes stylistiques. Cette fois on a également un aperçu de l’intérieur, via les photos de la CL 600, le haut de gamme, un endroit où on passerait volontiers quelques heures (jours, années) à essayer tous les systèmes dont ce carrosse grand bourgeois est truffé à l’instar de la berline.
On retrouve le gros bouton COMAND, le iDrive tout en majuscules et en orthographe créative de Stuttgart pour manier la navigation, l’air conditionné, le système audio/vidéo, téléphone, etc, et les sièges multiréglables, ventilés, chauffants et massants, aux petits soins des lombaires fatiguées du notable grisonnant qui s’y enfonce. Un de ces jours, Mercedes annoncerait que la CL est remboursée par la sécurité sociale que l’on ne sera pas plus étonné plus que ça.
Mais une auto c’est aussi et surtout fait pour se mouvoir, et malgré l’ambiance intérieure qui rappelle un de ces salons où l’on cause, on se meut et pas qu’un peu: 5,5 litres pour un V8 de 388 ch/530Nm pour la CL 500 (qui file de 0 à 100km/h en 5,4 secondes) ou bien pour ceux qui trouveraient ça un peu mou, la même cylindrée dans un V12 biturbo de 517 ch/830 Nm (à partir de 1900 tr/mn !) et 4,7 s de 0 à 100 km/h. L’ubiquiste 2 litres Dci Renault n’est pas encore annoncé sous le capot, mais ces jours-ci, on ne sait jamais.
On reviendra à l’occasion sur les innombrables systèmes d’aide à la conduite disponibles, mais citons déjà une assistance au parking qui affiche des lignes guides sur l’écran de bord pour le créneau en marche arrière, sans aller toutefois jusqu’à tourner le volant toute seule comme un robot made in Japan ou une parvenue munichoise. Les numéros de cirque, ce n’est pas le genre de la maison.
Source: Daimler Chrysler
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