Mercedes e-Citaro G : batteries à semi-conducteurs
Les batteries à semi-conducteurs sont dotées d’une densité d’énergie supérieure de 25 % environ que celle de que la prochaine génération de batteries lithium-ion « classiques » à électrolyte liquide. Ce qui permet pour l’e-Citaro G d’afficher un contenu énergétique de 441 kWh. La technologie des batteries est également exempte de cobalt – matière première onéreuse – ce qui permet de réduire son coût.
Des batteries plus sûres
La différence fondamentale entre une batterie à semi-conducteurs par rapport à une batterie lithium-ion actuelle, réside dans le fait qu’elle utilise des électrolytes solides et non liquides.
Si les batteries lithium-ion ont certes subi de nombreuses avancées technologiques, les experts estiment néanmoins qu’elles ont déjà atteint la limite de leur efficacité et que la prochaine étape nécessite un type de batterie complètement différent.
C’est là qu’interviennent les batteries à semi-conducteurs. Différents électrolytes sont utilisés pour atteindre le même objectif, mais plus rapidement, moins cher et avec une sécurité accrue, le système étant moins enclin à exploser.
Des batteries sans capacité de recharges rapides
Reste que ces batteries ne peuvent être rechargées rapidement.
Pour offrir une alternative à une caractéristique qui pourrait rebuter les acheteurs, Mercedes-Benz propose également l’e-Citaro G avec une nouvelle génération de batteries NMC (nickel-manganèse-cobalt), lesquelles permettent une plus grande autonomie et sont dotées d’une capacité totale de 396 kWh.
Notre avis, par leblogauto.com
Le développement de batteries à semi-conducteurs pour les voitures électriques a démarré déjà depuis quelques années, mais jusqu’à présent, aucun fabricant n’avait réussi à les rendre viables à grande échelle comme en grandes séries.
En dehors du problème lié à leur manque d’autonomie, une des difficultés majeures réside en l’obtention d’une méthode permettant de produire ce type de batteries à un faible coût et à grande échelle.
Mercedes semble désormais prouver qu’il a su résoudre la problématique. Tesla pourrait rapidement lui emboiter le pas, après avoir investi massivement dans le domaine.
Sources : Mercedes
La différence me semble pas si énorme que ça entre les 2 technologies, se passer de la recharge rapide pour même pas gagner 50kWh c’est peut-être utile pour des bus qui seront rechargés la nuit par contre pour des autos ça ne me semble pas valoir le coups.
Peut-être que ces nouvelles batteries solides pourront être à charge rapide par la suite
Mercedes va pouvoir bientôt améliorer les performances de ses VE !?
Les batteries sont de conception et fabrication européenne ?
Quelle masse à vide ?
Un Citaro th 12 m fait moins de 11,2 t à vide pour 19 t de PTAC.
Un Citaro th 18 fait moins de 16,3 t à vide pour 29 t de PTAC.
En version électrique on rajoute au moins 2 t à vide sans augmenter le PTAC.
Un eCitaro 12 m c’est au moins 13,5 t à vide. On a donc perdu la possibilité d’embarquer 30 passagers (masse unitaire 75 kg).
De plus le bus étant toujours plus lourd il use plus ses pneus et émet donc plus de particules que le th. Au freinage son moteur électrique est moins puissant et moins coupleux que le ralentisseur électrique d’un th, il émet donc plus de particules et d’autant plus si bhns.
Le bus électrique c’est la fable des autosolistes qui font diversion sur les bus.
Quelles autres alternatives ?
GNV gazeux ?
GNV liquide ?
– bioGNV gazeux pour les bus avec remplissage au dépôt la nuit.
– ED95 produit avec des résidus – E100 avec 5 % d’additifs et culasse modifiée pour augmenter le taux de progression, fonctionnement à allumage par compression (idem diesel)
– HVO,
– bioGPL (quelques villes avaient des bus GPL, seule LAVAL doit encore en avoir en circulation).
Ou encore mieux trolleybus à lignes de contact, de toute façon comme il faut augmenter la vitesse moyenne des bus, il faut développer les Sites Propres et faire du Haut Niveau de Service, parfait pour installer des trolley.
Au pire des bus électriques à batterie mais à biberronage, l’autonomie de la batterie étant prévue uniquement pour une boucle, avec soit biberonnage à tous les arrêts soit sur les boucles de retournement, mais là aussi cela nécessite de faire des SP.
Un très bon projet.
« En dehors du problème lié à leur manque d’autonomie, une des difficultés majeures réside en l’obtention d’une méthode permettant de produire ce type de batteries à un faible coût et à grande échelle. »
Je n’ai pas bien saisi cette phrase, qui semble contradictoire avec le reste de l’article, à moins que c’était pour évoquer les Lithium-Ion peut-être ?
Qu’un seul problème ? ! il faut mieux vous renseigner… On appelle ca aussi une batterie chaude car il faut toujours qu’elle soit à +60 ° C.