Lancé en 2004, le Ford Territory est comme la Falcon dont il dérive spécifique au marché Australien. En attendant une hypothétique relève plus cohérente avec le reste des modèles de Ford dans le monde, il s’offre une légère révision à l’occasion du salon de Melbourne.
Les lignes du Territory sont, finalement assez curieusement, plus consensuelles que celles des berlines ou pick-up de la famille Falcon. Sage crossover il est, sage crossover il reste avec ses quelques évolutions de style. Les évolutions de la partie avant qui concernent bouclier, phares et capot ne modifient pas réellement la physionomie d’un engin qui semble avoir été créé dans le même moule que feu le Ford Taurus X, tout aussi banal. Une banalité qui lui aura néanmoins permis de trouver quelques 86.000 clients depuis sa naissance. Un score somme toute honorable vu l’étendue limitée de son territoire.
La gamme se compose de trois niveaux de finitions, TX, TS et Ghia, et propose le choix entre deux roues motrices, à l’arrière, et quatre roues motrices. Dans le premier cas, le V6 4.0 de 258 ch est associé à une boîte automatique à 4 rapports, contre 6 lors du passage à la transmission intégrale. Le modèle Ghia est également proposé en version Ghia Turbo, avec le même V6, mais dopé par un turbo pour un total de 333 ch, et uniquement avec quatre roues motrices.