La nouvelle génération de la Mazda MX-5 a été introduite la semaine dernière sous le petit nom de Roadster au Japon. Je me suis donc rendu chez le concessionnaire Mazda du coin de la rue pour la voir en chair et en os, et prendre quelques photos pour le Blog Auto. Impossible de l’essayer pour l’instant, le seul exemplaire étant réservé à l’exposition, voici donc quelques impressions statiques.
C’est assurément une voiture séduisante. Bien qu’ayant pris quelques centimètres dans toutes ses dimensions, elle reste compacte, et fidèle à l’originale, dont elle constitue une succession plus évidente que la génération intermédiaire qu’elle fait oublier. La ligne est claire, et donne une impression de virilité sous-entendue, en particulier grâce aux passages de roues proéminents à la RX-8, et à la double sortie d’échappement. Je ne suis pas vraiment fan des feux arrières trop compliqués mais c’est du détail. De même les coques couvrant les arceaux en faux alu brossé ne sont pas le point fort de la voiture, on pourra les préférer en noir.
Pas de prétention déplacée non plus à l’intérieur. La version vue ne comporte pas les sièges en cuir fauve également disponibles, il a fallu se contenter de tissu et de plastique noir. On est pas dans une Z4 ou une SLK, c’est clair, mais le prix n’est pas le même non plus. Pas de chichi, pas de tableau d’interrupteurs façon avion de ligne ou de délire de designer, de toute façon on est là pour conduire, pas pour caresser la fibre de carbone. Le conducteur aura surtout les yeux sur le prochain virage, et accessoirement sur les instruments, un ensemble de cadrans cerclés sous une visière très latine. La position de conduite est typique. Le petit baquet est bas sur le plancher, et on se retrouve bien calé entre la portière et le volumineux tunnel de transmission, sans être à l’étroit. Le court levier de vitesses de la boîte 5 tombe bien sous la main (il existe aussi une version manuelle 6 vitesses et une automatique), et le volant a la bonne taille. C’est tout ce qu’il a pour lui, par contre. On retrouvera sans doute pas mal de roadsters équipés par leur propriétaire de Nardi ou de Momo comme c’est le cas pour les générations précédentes.
Pour finir, la capote: une bonne vieille capote en toile manuelle, qui se manoeuvre facile et va se cacher derrière l’habitacle sans faire de manières, y compris la lunette arrière en verre. Et comme on s’épargne la machinerie compliquée des CCs, il y a même un coffre petit mais utilisable.
Bien sympathique, donc, ce petit roadster. J’espère avoir bientôt l’occasion de vous en dire plus sur le moteur 2L de 170 chevaux et la tenue de route qu’on annonce fun, au vu des nombreuses photos « contrebraquage toute » vues dans la presse locale.
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