La production devait cesser une fois les stocks épuisés
En mars dernier, Mazda – qui a vendu 30 000 voitures en Russie en 2021 – avait déclaré que les exportations de pièces vers l’usine russe de Vladivostok allaient prendre fin et que la production cesserait lorsque les stocks seraient épuisés. Pour rappel, le constructeur japonais exploite l’usine avec le constructeur automobile russe Sollers.
Pas de décision concernant fin des ventes et de l’entretien
Toujours selon le Nikkei, Mazda n’aurait pas pris de décision concernant la fin des opérations de vente et d’entretien de ses véhicules en Russie. Ne fournissant pas non plus de délai pour l’arrêt de la production à l’usine de Vladivostok.
Notre avis, par leblogauto.com
Une information qui voit le jour alors que le rival de Mazda, Toyota, a déclaré vendredi qu’il avait décidé de mettre fin à la production de véhicules en Russie en raison de l’interruption de l’approvisionnement en matériaux et pièces clés.
De nombreuses usines en Russie ont suspendu la production et licencié des travailleurs en raison de pénuries d’équipements de haute technologie générées par les sanctions internationales prises à l’encontre de la Russie suite à son invasion de l’Ukraine et de l’exode des fabricants occidentaux.
Sources : Nikkei
Il est amusant de constater que lors Renault a décidé de vendre Avtovaz (pour en plus sauver les emplois locaux), on a eu pas mal de commentaires négatifs (disant plus ou moins que Renault était bête).
Là on a Mazda, et avant Toyota (et d’autres). Mais là…pas les mêmes commentaires. Pourquoi ?
@TE : je ne crois pas avoir commenté le départ de Renault, je me permets donc :
Les chiffres de vente de Mazda et Renault en France sont assez différents et je dois être à peu près le seul à commenter les articles Mazda.
Que personne à cette heure d’avancée du conflit ne critique Toyota ou Mazda qui ont eu une vision attentiste, n’est ce pas normal d’autant que ce ne sont pas des constructeurs nationaux.
Sauf erreur, le lancement d’une Peugeot /Renault /Citroën en série spéciale fait plus de commentaires qu’une nouveauté Toyota ou Mazda, non?
Donc oui, pas de passion ici dans les commentaires me semble ‘normal’
J’ai compris qu’ils arrêtent la production. Pas qu’ils vendent.
Le sort des salariés n’est pas indiqué.
Décisions différentes dans un contexte géopolitique différent. Le Japon n’est pas en Europe. La culture est également différente.
Les conséquences de ces choix ne sera analysable que dans 5 ou 10 ans.
Peut-être le recul supplémentaire? Renault avait mis 2 mois 1/2 à conclure, on peut donc penser qu’ils se sont attelés à la tâche quasiment dès le début du conflit (avant?) alors qu’on n’avait aucune certitude sur les buts des russes et qu’on pensait qu’ils avaient les moyens de les atteindre. Sans parler de savoir prédire le niveau des embargos.
D’un autre côté d’autres ont pu croire que Poutine ferait son « triple salto carpé arrière du 6ème étage », que d’aucuns lui prédisent, plus tôt. Au final c’est pas encore fait.
Désormais, ce sont même les futurs clients potentiels qui sont aussi ceux qui ont les moyens de se tirer devant une mobilisation qui serait au million au lieu des 300k annoncés… qui ne seront plus là!
Renault a évite de perdre du temps, au final. Mais c’était aussi le choix de perdre des plumes tôt : Normal que cela ait alors causé.
Il faut voir sur le tong terme, ces constructeurs vont sur tout électrique.
Ils n’auront bientôt plus de véhicules thermiques pour addresser ce marché qui devient de plus en plus spécifique. Quel serait alors l’intérêt d’etre présent sur un marché installable économique/politiquement et ou le produit y est spécifique.
thierry
sur le très très très long terme, surement
mais dans les 10 ans, 30 ans, le monde sera encore majoritairement thermique
amérique du sud, afrique, asie, ou encore la russie. Vu l’immensité du territoire de ce dernier, tu ne comptes pas quand même mettre des bornes tous les 100km, n’est ce pas….
Ils peuvent les licenciés,Poutine en a besoin pour faire la guerre ah non l’opération special
Avec la mobilisation, tous les constructeurs et équipementiers vont partir :
1) Le marché Russe n’existe plus
2) Les usines vont se retrouver obligées à participer à l’effort de guerre : faire des balles, des obus et des pièces de chars.
Le problème @Manu928, les « puces » se sont imposés dans toutes les sauces même dans les armes consommables… Là où la Russie avait acheté « sur étagère » d’excellents semi-conducteurs bas de gamme, mais d’un rapport qualité-prix remarquable, Sud-coréens pour leurs missiles.
Il semblerait que même la chaîne de montage des T-90 dernière versions soit toujours à l’arrêt… Alors qu’il est justement bien plus simple qu’un T-14.
Si leurs T-90 sont obligés de s’arrêter pour viser et tirer, par manque de « puces » ils deviendront des cibles sur le champ de bataille… Un retour de 30 ans en arrière.
La télémétrie de Thales était appréciée sur les derniers chars russes.
Aout 2022 — Lada (-6,9 %) minimise sa perte pour grimper à une part gigantesque de 43,4 % de part de marché.
Le marché russe des véhicules légers neufs continue de ralentir sa chute en août à -62,4% sur un an à 41 698 immatriculations, contre -74,9% en juillet, -82% en juin, -83,5% en mai, -78,5%
en avril et -62,9% en mars.
GAZ