Maubeuge et Sandouville profitent des fourgons de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi

Le Nissan NV250 entrera en production vers la mi-2019. Le NV250 kézako ? C’est en fait le Renault Kangoo avec un badge Nissan. Maubeuge se chargera de l’assembler sur la chaîne qui voit déjà sortir le Kangoo, le Kangoo Z.E. ainsi que le Mercedes Citan. Y aura-t-il aussi une version e-NV250 électrique ? A voir.

Pour Sandouville, c’est un Mitsubishi qui sera ajouté à la ligne de production. Basé sur le Renault Trafic, le nouveau fourgon aux trois diamants sera exporté vers l’Australie et la Nouvelle Zélande. Tout bon pour la balance commerciale française. Sandouville assemble déjà le Renault Trafic, ainsi que les versions Fiat et Nissan.

L’utilitaire, bon pour l’emploi

Pour arriver à cela, l’Alliance investit un total de 1,4 milliards d’euros en France. Cet investissement concerne à la fois les utilitaires, mais aussi l’électrique. Rien que pour le Kangoo (et ses faux-jumeaux) ce sont 450 millions d’euros sur 5 ans qui seront investis. Evidemment, l’investissement vise à créer des synergies et ainsi économiser un total de 10 milliards d’euros par an au sein de l’Alliance.

« Au sein de l’Alliance, l’expertise mondiale du Groupe Renault dans le domaine des véhicules utilitaires légers génère des synergies bénéficiant à tous nos clients. Pour cette nouvelle production de véhicules utilitaires, les usines de Maubeuge et de Sandouville ont apporté la solution la plus attractive grâce à leur compétitivité et à leur capacité à tirer parti des plateformes communes de l’Alliance. Cette année, le Groupe Renault a annoncé un investissement total de 1,4 milliard d’euros en France pour soutenir deux piliers de croissance : les véhicules électriques et les véhicules utilitaires »

Carlos Ghosn.

Accueilli dubitativement à leur annonce, la relocalisation des utilitaires en France permet visiblement de préserver les emplois dans les usines. Sandouville+Maubeuge, c’est 4 200 emplois et une prévision de 200 recrutements sur 2019 pour soutenir la croissance de l’activité.

Illustration : Renault

Un commentaire

  1. C. Ghosn a été assez critiqué, voir insulté ici, pour reconnaître que ses promesses n’étaient pas de l’intox.
    Pourvu que ça dure !

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