La Maserati Grecale Modena Sport est une série limitée de 50 exemplaires seulement destinés au Royaume-Uni, se positionnant entre la version milieu de gamme Modena et la version haut de gamme Trofeo. C’est donc une finition qui vise un public amateur de finitions sportives et bien équipées, mais pas de quoi décupler des ventes pour l’instant assez décevantes.
La Grecale Modena Sport est dotée de roues Crio Gloss Black de 21 pouces, assortie d’autres détails tels que le séparateur, les jupes latérales, les logos et la bouche d’aération diurne. Les étriers de frein rouges et les vitres arrière teintées jouent sur les contrastes. La carrosserie est disponible en Tempesta Black, Astro White, Intense Blue et Lava Grey.
L’intérieur présente une sellerie en cuir noir ou rouge, surpiquée du motif Chevron et accompagnée d’inserts en bois noir brillant. Des fonctionnalités telles que le système audio Sonus Faber, Apple CarPlay, Android Auto et le toit panoramique électrique sont implémentés. Au niveau des autres équipements, on trouve un système d’infodivertissement équipé d’un écran tactile de 12,3 pouces, un tableau de bord numérique de 8,8 pouces, un chargeur sans fil pour smartphones compatibles, une caméra de recul, des capteurs de stationnement avant et arrière, un freinage actif arrière, un régulateur de vitesse adaptatif et un système de contrôle de descente.
Sous le capot, c’est comme le Modena. Nous retrouvons le moteur à hybridation légère de 2 litres d’une puissance de 330 ch , associé à une boîte de vitesses automatique ZF à 8 rapports, un différentiel à glissement limité mécanique, une suspension adaptative et des amortisseurs actifs à variation électronique. Ce SUV sportif accélère de 0 à 100 km/h en 5,3 secondes et atteint une vitesse de pointe de 240 km/h .
Jolie voiture ! Maserati est une marque qui (re)monte tout doucement – c’est une très bonne nouvelle. Mais objectivement, à part à Milan ou à Turin, cette Grecale reste une proposition anecdotique (exotique) face à Porsche. Il faut assurer le blason certes prestigieux mais avec un passé tourmenté. To the happy few.
Et soit dit en passant perso j’ai plus les yeux de Chimène pour la sublissime Quattroporte qui va tirer sa révérence.
Trop petit pour les USA – et là-bas la concurrence est gigantesque, dans tous les sens du terme d’ailleurs.
Effectivement je pense que Porsche n’a plus aucune exclusivité, alors que Maserati en a. C’est la définition même de l’exclusivité, presque de la sémantique; un objet rare est plus exclusif que le même objet mais très courant.Je suis d’accord avec le reste de votre propos en grande partie. Et il est tout à fait exact que la stratégie initiée sous Marchionne, qui n’a pas fonctionné, visait à calquer exactement celle de Porsche. D’un point de vue financier c’est la logique même puisque Porsche est sans doute la plus belle réussite au monde de ce point de vue, avec un niveau de marge sans concurrence pour qui vend plus de 10/20000 voitures par an.
Mais, il y a un mais. Dans les faits quand vous croisez une Porsche aujourd’hui, vous croisez une voiture d’une grande banalité. Il y en a partout. C’est le corollaire inévitable de leur réussite; ils ont fait une croix sur toute forme d’exclusivité.
Maserati c’est très différent; ils n’ont pas réussi à reproduire la même chose, donc, à leur corps défendant peut-être, Maserati reste exclusif. On en croise très peu. De mon point de vue, avoir une Maserati reste très valorisant, là où Porsche est totalement banal. Et donc que le Grecale soit aussi voire un peu plus cher que le Macan ne me choque pas. Je ne sais pas si c’est la bonne stratégie, je sais bien qu’ici quelques neuneus se pensent grands capitaines d’industrie derrière leur clavier et savent tout sur le sujet, mais par contre je ne trouve pas que ce soit illégitime. Si le Stelvio, si réussi soit-il, était plus cher que le Macan il me semble que ce ne serait pas opportun. Le Grecale pourquoi pas.