Cette présentation avait pour but de présenter les opportunités et les risques potentiels d’une possible divulgation aux autorités américaines. Une première stratégie dite défensive consistait à continuer de mentir aux autorités américaines. Le principal risque de cette stratégie était le coût astronomique de l’amende potentielle. Une deuxième stratégie dite offensive favorisait la divulgation totale aux autorités américaines. Cette solution permet de limiter le montant de l’amende potentielle. Elle impliquait en revanche un retard pour l’homologation des nouveaux modèles.
Les dirigeants du groupe Volkswagen auraient alors décidé de choisir la solution offensive et de tout révéler aux autorités américaines. Fraîchement arrivé la tête de Volkswagen, Herbert Diess aurait offert son assistance pour mener à bien la mission.
Cependant, la décision de tout révéler n’aurait vécu que quelques jours. Oliver Schmidt se serait porté volontaire le 30 juillet pour s’occuper du problème. Dans une note interne datée du 30 juillet, Martin Winterkorn aurait approuvé la procédure de divulgation sélective aux autorités américaines.
Maintenant qu’il est confirmé que Winterkorn avait connaissance du problème du logiciel truquer, combien de temps avant que Matthias Müller, Rupert Stadler, Hans-Dieter Pötsch et Ferdiand Piesch soient impliqués officiellement dans le scandale du Dieselgate ?