« Je suis comme vous extrêmement préoccupé par les conséquences du changement climatique », a déclaré le chef de l’État en s’adressant à 200 employés de l’usine Saft, une filiale de Total, spécialisée dans la production de batteries. « Mais je ne fais pas partie des catastrophistes » pour lesquels « il faut détruire de l’emploi, il faut décider de faire de la décroissance pour répondre à ce défi », a-t-i l estimé. « Nous y répondrons, comme d’ailleurs l’humanité l’a toujours fait, par de l’innovation et la réorganisation du savoir-faire », a-t-il ajouté, en plaidant pour « réconcilier l’industrie et l’écologie ».
Avant son discours, Emmanuel Macron a visité, avec le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et le PDG de Total Patrick Pouyanné, l’usine de batteries Saft à Nersac, près d’Angoulême, qui doit s’agrandir avec une ligne pilote de production de batteries pour véhicules électriques. Cette ligne, destinée à de premiers tests d’industrialisation, commencera sa production à partir de mi-2021, et fera passer les effectifs de l’usine de Nersac de 90 actuellement à environ 200 à terme.
Une deuxième étape prévoit la fabrication de batteries à grande échelle à Douvrin (Pas-de-Calais) puis à Kaiserslautern (Allemagne) avec près de 2.000 emplois sur chacun des deux sites vers la fin de la décennie.
« On va très, très vite », a affirmé Patrick Pouyanné, en insistant sur les « paris » à relever, notamment celui de répondre rapidement à la demande des industriels et « produire des batteries pour un million de véhicules ». Pour Emmanuel Macron, il s’agit d’un enjeu de « souveraineté européenne » car les constructeurs automobiles ne doivent plus dépendre, pour les batteries électriques, des producteurs asiatiques, chinois ou coréens, qui peuvent « monter les prix comme ils veulent, ce qu’ils ont commencé à faire ».
Comme il l’avait fait la semaine dernière en visitant une usine pharmaceutique à Dunkerque (Nord), il a de nouveau défendu le bien fondé de ses « réformes » fiscales et sociales. « Je veux bien qu’on les critique mais sans ces réformes fiscales, il n’y a pas d’investissement », a-t-il affirmé, en citant notamment la suppression partielle de l’ISF. « Ce n’est pas le fruit du hasard » si le chômage baisse et que l’emploi industriel « redémarre pour la première fois depuis 12 ans », a-t-il insisté.
Emmanuel Macron est ensuite attendu à Angoulême pour l’ouverture d u 47e festival de la BD, qui tient jusqu’au 2 février. 200 personnes étaient rassemblées en fin de matinée devant la gare pour protester contre la réforme des retraites à l’appel de syndicats, dont la CGT.
Par AFP
on attend les râleurs…
😀
Ben… ça m’a l’air d’être une très bonne nouvelle tout ça !?
Oui si les batteries fabriquées ne sont pas au lithium-ion. Sinon niveau écologie ca servirait pas à grand chose.
Le champion de la terre peut aller manger du caca !
@MIKE / pourquoi montrer à tout le monde ce qu’on percevait en toi aux lectures de tes posts ?
@zeboss : il est évident que Miké voulait parler du gâteau traditionnel de Marie-Galante, le « caca boeuf » (ou kaka béf) 😉
Bien évidement. Je le conseille aussi a zeboss (quel pseudo de merde d’ailleurs)
Parce que de toute évidence, Miké n’est pas fan de Pierre Desproges, tu sais, celui qui disait : « Il vaut mieux se taire et passer pour un con plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute à ce sujet » 😉
Certains commentaires volent très haut.
Et ce sont toujours les mêmes qui se distinguent.
C,’est bien d’ouvrir des usines créatrices d’emploi et de voir loin en termes de production de batteries …
Mais a aucun moment se pose la question de la production d’électricité !!!
je crois que Thibault M a répondu 247 fois à cette préoccupation. Il faudrait peut être en faire un article dédié, avec les calculs et tout et tout , pour permettre à chacun de se faire une idée avec les bons ordres de grandeur.
(et bloquer les commentaires en dessous 😉 )
Le fameux coup des ampoules (vers 03:20 dans la vidéo):
https://www.youtube.com/watch?v=E11T4CkPGXg
Donc soit Jancovici se plante complètement, soit Macron se plante complètement.
Y’a plus qu’à espérer qu’on vive quelques ruptures technologiques pour que Macron ait raison.
Jancovici, un ingénieur et chef d’entreprise face à Macron, haut fonctionnaire et banquier d’affaire.
Perso, je préfère une décroissance qualitative face à une croissance quantitative.
Ouvertures des magasins 7 jours sur 7, aliénation au travail sous-payé, monde de la finance toute puissante, injonction à consommer avec la publicité, produits de piètre qualité non durables, nuisance du trafic toujours en hausse (aérien, routier)… Cela nous rend t’il plus heureux?
j’aime lire les posts de ceux qui se plaignent la bouche pleine