Après avoir annoncé une grande offensive produit avant le salon de Paris, Ford serait-il sur le point de procéder à une restructuration de son outil industriel en Europe ? Le site de Genk semble devoir faire face à de nouveaux doutes sur son avenir…
Comme tous les constructeurs généralistes implantés en Europe, Ford doit faire face à de sérieux problèmes de surcapacités, avec des usines qui tourneraient en moyenne à 52% de leur capacité. Et le plan annoncé en septembre ne comblera pas ces problèmes malgré sa richesse.
On apprend que les représentants du personnel de l’usine de Genk (Belgique) ont été conviés à une réunion exceptionnelle mercredi matin à 7H00, en présence de représentants des autorités européennes. L’ordre du jour de cette réunion est confidentielle, mais les syndicats eux-mêmes adoptent l’idée qu’il doit s’agir d’annonces graves.
Une fermeture du site est elle envisagée ? Il est bien sûr trop tôt pour le dire, mais Ford ne compte pas perdurer dans sa situation difficile en Europe. Et comme Opel à Anvers voici quelques mois, la fermeture du site belge est plus facile qu’une fermeture en terre allemande. Dans cette hypothèse, le pays ne disposerait plus que des usines Volvo à Gand et Audi à Bruxelles.
Genk qui assemble pour l’heure Mondeo, S-Max et Galaxy avait pourtant voici quelques mois reçu l’assurance de produire la prochaine Mondeo. Mais le groupe Ford peut très bien avoir changé d’avis. Le retard dans l’introduction du modèle en Europe trouve peut être une partie de son explication dans ce dossier…
Le site emploie 4.300 personnes, en ne prenant en compte que les emplois directs.
Source : Reuters