L’unique Lamborghini Miura SVR restaurée

La Lamborghini Miura est l’un des modèles les plus marquants de l’histoire de la marque italienne. Une version SVR, unique à ce jour, vient d’être restaurée.

La Miura (1966-1972) fut la première Lamborghini à moteur central arrière. A l’époque, sa concurrente directe, la Ferrari Daytona disposait encore d’un moteur à l’avant. Chez Lamborghini, parmi les Miura de série, la version SV fut la plus extrême. Mais le constructeur avait également produit une Jota de compétition à la demande de son pilote essayeur maison laquelle fut malheureusement détruite dans un accident ultérieurement.

Cette Jota rencontra un tel succès parmi les amateurs de la Miura que plusieurs demandèrent d’en avoir leur propre version. La SVR en est une interprétation. Elle fut construite en 1974 sur la base d’une Miura S (châssis numéro 3 781) et envoyée à son nouveau propriétaire au Japon.

Une SVR développée sur la base d’une S

Ce véhicule vient d’être restauré par Lamborghini Polo Storico (le département véhicules anciens de la marque) après dix-neuf mois de travail. Elle a été présentée sur le circuit japonais de Nakayama.

Cette SVR se distingue notamment par ses jantes, son aileron, sa jupe avant. Déjà impresionnante en version S ou SV, cette SVR devient hypnotisante. Techniquement, son moteur V12 voit son échappement libérer. En plus de quelques autres modifications, sa puissance dépasse les 400 ch pour un poids inférieur à 1 300 kg.

Source et photos : Lamborghini

(11 commentaires)

  1. Certainement très efficace mais ces artifices dénaturent complètement l’une des plus belles voitures produite à ce jour.

  2. Superbe, je trouve qu’elle gagne sa beauté, quand on voit ce qui est proposé de nos jours …., beaucoup de moule doivent être cassés !

  3. ils devraient la refaire, celle-là … elle est autrement plus « sexy » que les Lamborghini actuelles, faites à l’équerre !

  4. Superbe. Elle n’a pas pris une ride et, de par la pureté de ses lignes, comme, d’ailleurs, sa rivale Ferrari Daytona, elle peut en remontrer à bien des hyper-cars actuelles au style lourd et inutilement tarabiscoté. Dans cette version, l’aileron est superflu. Probablement plus frimeur qu’efficace. En revanche, on se félicite de la disparition des phares basculants pourvu de « cils » ridicules qui caractérisaient les premiers modèles.

    1. Les cils sont assez pratiques pour différencier la version S de la SV (qui n’en a pas). La SVR a quant à elle les phares droits de la SVJ.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *