Lotus serait en train de développer pour son propre compte une hypercar électrique.
Minimale. La rumeur ne pourrait pas l’être davantage. Le site The Supercar Blog annonce que Lotus planche sur une hypercar électrique. Aucune précision supplémentaire n’est apportée.
Une nouvelle orientation ?
Une telle rumeur peut paraître étonnante tant les dernières nouvelles en provenance d’Hethel n’indiquaient pas une telle orientation. Le retour de l’Esprit notamment était évoqué avec, en arrière-plan, le remplacement de l’actuelle Elise et l’arrivée maintenant programmé depuis plusieurs années du premier SUV de l’histoire de la marque. Toutefois, avec un changement à la tête de la marque et l’arrivée somme toute encore récente d’un nouveau propriétaire, peut-être un tel projet a-t-il été ajouté au programme.
Il est vrai que tout constructeur de sportives digne de ce nom se doit de nos jours soit de proposer une hypercar soit de préparer une super sportive électrique. Lotus ferait ainsi d’une pierre deux coups.
Pour mémoire, Geely, propriétaire de Lotus, a décidé d’investir 1,7 milliard d’euros dans le constructeur britannique. Un nouveau patron, Phil Popham, a rejoint la marque après avoir acquis de l’expérience dans le domaine du luxe. Ce dernier a ainsi reçu pour mission de transformer Lotus en une marque de sport et de luxe à vocation mondiale.
Photo : Lotus
Attention Lotus, ne vend pas ton âme au diable !
Trop tard… Mais c’est sans doute cela ou disparaître.
C’est dans la marche du temps… L’électrique est dorénavant incontournable !
D’ailleurs, la première Tesla était une Lotus… 😉
De toute façon, il y a dix ans, on rigolait quand on parlait de sportive électrique, estimant que c’était impossible (et surtout, oubliant l’Histoire de l’automobile), maintenant, on estime que cela reste non seulement possible, mais réaliste !
Ils ferait mieux de sortir une véritable nouvelle Elise et une nouvelle Esprit.
La dernière voiture plus récente que l’Elise et encore disponible, c’est l’Alfa 4C. A combien d’exemplaires se vend elle?
Ce genre de voitures, c’est une niche ultra étroite, que l’on fait lorsqu’on a une bonne santé financière, de pouvoir faire beaucoup de bénéfice ailleurs pour pouvoir soutenir une niche à perte
en même temps une supercar électrique ne devrait pas faire exploser les ventes, ni les bénéfs.. Bugatti gagne t’elle le l’argent ?
Oui mais par exemple la nouvelle Alpine elle marche du feu de dieux en terme de vente. Alors certes elle ne suffit certainement pas à être rentable comme c’est leur premier modèle, mais l’équilibre financier ne me parait pas mauvais pour le développement de la marque (2ème modèle, puis un 3ème modèle, amélioration de la rentabilité et augmentation des prix, etc.)
A mon avis le soucis de l’Alfa c’est plus sa tenue de route, et sa conception (chassis carbon) qui implique un prix bien trop élevé pour un marque qui n’offre pas l’image de marque et l’aboutissement d’une porsche par exemple. L’Elise elle a ses fans, mais à force de tenter de remettre à jour un modèle de plus de 35 ans, à un moment l’effet nouveauté et la conquête de nouveaux clients s’essouffle nécessairement (et les afficionados de la marque n’y suffisent pas).
@Veyron, l’Elise est sortie en 1996, pas en 1983, ce n’est donc pas un modèle de 35 ans mais plutôt 22. 😉
@Wizz, tu oublis l’Alpine A110, le Secma F16, l’Ariel Atom, la Vuhl 05, et j’en oublis sûrement. J’ai volontairement mis de coté les dérivé de la Lotus 7 puisque tu parlent des plus récent que l’Elise sinon tu peux ajouter 3 marques/modèles sans forcer. Le marché des LIR est une niche, on est d’accord, mais plusieurs constructeurs vivent dessus quand même donc ça doit être un minimum rentable quand même.
N’oublie pas que cela fait 40 ans que l’on attendait le retour d’Alpine dans la catégorie des sportives.
L’A110 marche bien car elle profite d’un pic de ventes lié à une très longue indisponibilité, combiné à une offre limitée, mais il ne s’agit pas d’un type de demande particulièrement durable.
C’était la même histoire avec les GT86 / BRZ, au début elles se sont plutôt bien vendues car un coupé propulsion léger et abordable n’avait pas été dispo sur le marché depuis longtemps, mais une fois tout ces acheteurs satisfaits, la demande ne se renouvelle pas assez vite. Idem avec les New Beetle, par exemple.
On pourra décider si l’A110 est un vrai succès en observant les chiffres de vente de 2020 ou 2021.
Les niches peuvent être extrémement profitable … absence de concurrence … client n’ayant pas de référence de « juste » prix … achat passion plus que raison.
D’autant plus quand le véhicule est financièrement accessible a la classe moyenne supérieure… avec donc un chalandise très large.
Distribué à 40 000 balles en France l’Elise est accessible… ce qui limite plus la diffusion c’est la visibilité réduite du réseau de vente et d’entretien. C’est forcement plus rassurant d’acheter une MX-5 ou une GT86 …
Le souci ce sont les constructeurs le cul entre deux chaises … entre l’artisan et son exclusivité … et la production de « masse » qu’on ne peut pas vendre à des tarifs aussi exclusif et qui se retrouve en concurrence prix avec des modèles de constructeur mainstream.
Le vrai probleme de Lotus c’est l’échec de l’Evora … pas vraiment sexy … et trop lourde pour être plus performante que l’Exige … sans avoir le statut d’une GT confortable et « pratique » pour pouvoir rouler au quotidien si on le souhaite.
Pas forcément, étant donné qu’ils ne sont pas un groupe mondial comme Volkswagen, Renault-Nissan, etc qui ont investit des dizaines de milliards dans la conception de système électriques, électroniques, chassis spécifique, chaines de production,etc pour leur voitures et qui sont amortit sur plusieurs de leur marques.
A moins d’être un Rimac ou un Koennigsegg qui de fait n’ont pas les moyen de développer leur composants et vont les acheter que des fournisseurs à prix forts, mais qui peuvent se le permettre en vendant leur voitures + de 500k d’€ à 1M d’€…
Bugatti à perdu beaucoup d’argent avec la veyron, d’où la demi-surprise de reprendre la même base sur la Chiron car il fallait bien amortir les premiers développements. D’ailleurs les dirigeants ne s’en sont pas caché, ne serai-ce que pour leurs actionnaires, comparant bugatti à un investissement en terme de communication/d’image et défendant une stratégie de relancement à plus long terme de la marque. D’ailleurs un cabinet indépendant avaient fait une évaluation des pertes pour chaque Veyron, je crois qu’on était à plusieurs millions de perte pour chaque voiture. Là avec la Chiron on a doublé le prix de vente et on est passé de 300 Veyron (de tête car bon avec la GrandSport et tout) à environ 500 Chiron qui vraisemblablement se vendront vraiment, les plus gros investissements ont été fait (moteur, chassis, boite, etc.). Ils remontent la pente sur la rentabilité mais c’est pas dit qu’ils gagnent encore de l’argent…
Ça va le LBA à effacer les messages tranquilles…