Los Angeles 2018 : Jeep Gladiator

Un pick-up Jeep ? Entre l’histoire de la marque, son image, et la structure du marché américain, l’idée semble évidente. Et dans son histoire, Jeep a longtemps proposé ce type de modèle. Dès 1947, le pick-up fut l’une des premières déclinaisons réalisées sur la base de la Jeep. En 1962, c’est au segment supérieure que s’attaque la marque, avec le… Gladiator basé sur le Wagoneer SJ, et qui vivra jusque dans les années 80. Sur le segment des compacts arrive en 1985 le Comanche, basé sur la Cherokee pour remplacer le Scrambler basé sur la CJ8 (le nom de Scrambler fut d’ailleurs envisagé pour le nouveau modèle). Mais suite à la reprise par Chrysler, le Gladiator est arrêté dès 1988. Trop vieux, il est surtout en concurrence directe avec le Ram. Le Comanche survivra jusqu’en 1992.

En 2005, le concept Gladiator évoque un pick-up sur base de Wrangler. Pourquoi avoir attendu 13 ans ? C’est qu’entre temps le marché du pick-up « compact » a été laminé. Aujourd’hui, le nouveau Gladiator tombe à pic, puisque le marché connaît un regain d’intérêt. Grâce à une offre largement renouvelée, et alors que la montée en gamme des full-size laisse plus de place en dessous. Avec la force de l’image de Jeep, et en reprenant la base du dernier Wrangler, voici un modèle qui devrait jouer les trouble fête, pile au moment où Ford, leader du marché avec son F-Series, lance son Ranger en Amérique du Nord.

Pour faire son retour sur un marché duquel elle est absente depuis 26 ans, la marque a soigné son pick-up. Partant du principe que ce segment est surtout destiné à un usage de loisirs que de professionnels, le Gladiator n’est proposé qu’en version double cabine, longue de 5539 mm, avec un empattemenet allongé de 48,5 cm par rapport au Wrangler. La benne longue de 1531 mm et large de 1442 mm est habillée, et dotée des points d’ancrage nécessaires. La charge utile est de 725 kg de charge utile, avec en prime 3470 kg de remorquage. Mais par rapport à ses concurrents, il profite bien sûr des aptitudes en tout-terrain du Wrangler dont il dérive : garde au sol, profondeur guéable, verrouillage de différentiels, rapports de transmission ultra-courts… En particulier sur la version Rubicon. Du Wrangler il hérite aussi la « modularité » de sa carrosserie : toit souple ou rigide ton caisse, portes amovibles, pare-brise rabattable…

Deux moteurs sont annoncés :

  • V6 3.6 209 kW / 284 ch / 353 Nm avec boîte manuelle 6 rapports ou automatique 8 rapports
  • V6 3.0 Diesel 191 kW / 260 ch / 599 Nm avec boîte automatique 8 rapports, en 2020

Le Jeep Gladiator devrait compléter par la suite la gamme européenne…

Los Angeles 2018 : Jeep Gladiator 1

Los Angeles 2018 : Jeep Gladiator 2

(9 commentaires)

  1. Belle gueule n’est-ce pas ?
    N’aura aucune carrière chez nous : le Législateur a enfin mis le holà sur l’aberrante niche fiscale des pick-ups.

    1. Oui, toutes les niches fiscales sont aberrantes, stupides.
      (Il faudrait faire simple, mais avec cette « démocrassie »…)
      Mais question fiscalité sur les véhicules, son niveau aussi est aberrant, exagéré.

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