Londres : plus de taxis électriques que Diesel

LEVC annonce 6 000 véhicules électriques opérant à Londres. Cela représente 40% de la flotte de taxis londoniens. Surtout, cela devance la flotte des taxis thermiques traditionnels. Depuis son lancement en 2018, le TX de LEVC a parcouru 860 millions de kilomètres. Un sacré recul pour connaître le comportement du véhicule, mais surtout son vieillissement.

5 ans après, ils sont totalement acceptés

Cela représente selon LEVC 162 000 tonnes de CO2 à l’échappement qui n’ont pas été émises dans l’atmosphère. Notons, tout de même, qu’il a fallu les recharger ces cabs électriques. En Angleterre, sur les 12 derniers mois, Electricity Map évalue à 218 g de CO2/kWh la production électrique à cause d’une production dépendante de façon importante du gaz. Cela reste néanmoins un « bon » bilan carbone de l’électricité.

Selon LEVC, les ventes du taxi électrique continuent de grimper. Il devrait donc « rapidement » représenter la majorité absolue des taxis à Londres. Désormais, il serait intéressant d’avoir les retours techniques sur ces TX lancés il y a 5 ans : vieillissement de la motorisation, de la batterie, etc. Cela permettrait d’avoir un réel aperçu du bilan écologique global.

Pourquoi n’a-t-on pas ces taxis ?

Le LEVC TX n’est pas qu’un véhicule électrique, il est aussi conçu pour être accueillant pour les passagers, et confortable pour le conducteur. Surtout, il peut accueillir 6 passagers, mais aussi il a une rampe intégrée et peut loger un fauteuil roulant directement. Pourquoi les taxis du monde entier ne sont pas sur ce même modèle ?

Prochaine étape, 90% de TX électriques ? Quand il a été présenté, ce TX a reçu quelques foudres des chantres du black cab. Il faut dire que nouveau style + véhicule électrique + constructeur chinois (*), cela faisait beaucoup d’un coup. 5 ans après, le TX est adopté.

LEVC est un constructeur britannique sis à Ansty dans le Warwickshire. Mais la société est une filiale du géant chinois Geely.