Quel est votre sentiment au sujet de votre pénalité en Australie ?
« Durant toute l’épreuve, je me suis battu pour être devant Mikko. Lorsque l’on me l’a annoncée quelques heures après l’arrivée, j’ai ressenti une grande frustration. Mais il faut savoir l’accepter. Avant le départ du Rallye d’Australie, je redoutais la situation dans laquelle je me trouve actuellement. Avec cinq points de retard, même deux victoires pourraient ne pas être suffisantes. J’ai beaucoup perdu en Australie mais c’est le règlement. »
Plus que la victoire, le doublé est l’objectif de Citroën en Espagne ?
« Cela fait trois ans que nous faisons des doublés avec Dani. Si ce pouvait être encore le cas dimanche, nous serions maîtres de notre destin lors de la dernière épreuve en Grande-Bretagne. Je ne peux pas changer ce qu’il s’est passé en Australie. Il faut l’oublier et se concentrer sur la course de ce week-end et aller la gagner. »
C’est le retour du WRC sur asphalte. Etait-ce un rendez-vous que vous attendiez plus particulièrement ?
« Le Rallye d’Espagne est l’une de mes épreuves favorites. C’est la course la plus typée ‘circuit’ de toutes les épreuves sur asphalte. J’aime les trajectoires qu’il faut aller chercher lors des longues courbes et le style de pilotage qu’il faut adopter. Je me sens bien sur cette surface et nous avons une voiture compétitive. Ce retour sur asphalte vient au bon moment. »
Vous serez au volant d’une GP2 la semaine prochaine. Comment ce projet est-il né ?
« L’un des ingénieurs de l’équipe dans laquelle j’ai roulé en Porsche Carrera Cup travaille pour un team en GP2. C’est grâce à lui que je vais pouvoir bénéficier d’une monoplace qu’ils avaient à leur disposition. Il n’y a rien de plus pour le moment. »