Dans une approche chronologique, de ses années Kart à l’épopée McLaren jusqu’au tragique week-end d’Imola, Mario Donnini retrace la carrière et les moments forts d’Ayrton Senna, à travers des résumés synthétiques non dénués d’émotion, un palmarès complet et pas moins de 300 photos issus du fond de Giorgio Nada Editore. Des images de Senna en piste bien sûr, mas aussi des images de l’homme, dont le visage mélancolique avait contribué à forger le « mythe ».
Les aficionados du triple champion brésilien n’apprendront peut-être rien de nouveau mais pourront se replonger avec délectation dans son immense carrière, le tout agrémenté des témoignages de personnes ou pilotes l’ayant côtoyé, comme Stefano Modena, Martin Brundle -son adversaire en F3 – ou encore Angelo Orsi, photographie avec qui Senna avait noué une forte amitié. Pour les plus jeunes, le livre permet de découvrir ce destin hors normes qui a marqué à jamais l’histoire de la F1.
Mario Donnini, rédacteur en chef du magazine Autosprint -la référence transalpine de la presse de sport automobile – insiste longuement à travers son récit sur l’émotion et la passion que l’homme et le pilote Senna a pu susciter dans le cœur des passionnés de F1. En le lisant, ceux qui ont eu la chance de connaître cette époque « bénie » auront forcément un pincement au cœur et une bouffée de nostalgie. Le duel Prost-Senna, c’est un peu la madeleine de Proust (aucun jeu de mots) de notre jeunesse de tifosi. Donnini ne cache pas son admiration pour Senna – Autosprint était d’ailleurs réputé très « Senniste » – et laisse filtrer dans sa plume une certaine aversion pour Alain Prost, un pilote assimilé au « Cardinal Richelieu » et doué d’une « habileté politique démoniaque ». Pourtant, bien que Prost ait été indiscutablement l’antagoniste viscéral de Senna – le battre était sa raison d’être – les deux hommes s’étaient magnifiquement réconciliés et s’étaient fortement rapprochés en 1994.
On devine donc un net parti pris, quasi hagiographique, qui se ressent d’ailleurs dans l’évocation très fugace des moments les moins glorieux de Senna, comme son accrochage délibéré avec Prost à Suzuka en 1990. Tout cela est nuancé par une belle interview de Viviane Senna, qui livre un témoignage touchant et équilibre davantage le jugement que l’on peut avoir sur la relation houleuse que son frère eu avec Alain Prost. Le livre revient évidemment sur la tragédie d’Imola, sachant que Autosprint fut un des premiers médias à mettre en avant la piste de la rupture de colonne de direction dans l’accident fatal de Tamburello.
Les fans d’Ayrton Senna et les amateurs de la grande Histoire de la F1 apprécieront ce joli livre, très bien illustré par un choix judicieux de photographies, toutes accompagnées de commentaires. Il est disponible à partir du 10 avril, au prix de 35 euros.
Le plus grand sous la pluie. Le tout avec 0 assistance, en boite manu et en début de carrière avec des moteurs turbos réputés inconduisible. Un essai à l’ époque de la Renault F1 par José Rosinski dans le magazine Sport Auto relate très bien la grande difficulté de conduire les F1 à l’époque. Alors que José Rosinski avait lui même couru en sport automobile ( 6 participations aux 24h du Mans ), il n’a au cours de l’essai jamais réussit à monter les pneus de la F1 à température adéquate …
Alors conduire sous la pluie comme le faisait Senna avec la Lotus Renault …
De plus sans l’augmentation continue du nombre de Grand Prix dans une saison, le record de pole position de Senna aurait été sans doute très difficile à battre.
Alors, chapeau l’artiste …
Il y a tant de choses à dire sur Ayrton Senna…son talent, sa détermination à être le meilleur avec une passion sans limite….depuis le 1er mai 1994 je n ai plus regardé de Grand prix à la tv parce qu il n etait plus la…..je me rappelle du GP devant son public, à Interlagos, il triomphe dans la douleur en 1991 …..avant d’être de nouveau sacré champion
Simply the Best……
Que d’anniversaires en 2019, celui ci est triste le très grand Ayrton Senna. Triste fin il aurait pu être un Michael Schumacher , Lewis Hamilton ou Juan Manuel Fangio. On fête
Mini Cooper voiture de Rallye 60 ans la BMW 700, La Porsche 914 et 917, elle s’est illustrée notamment aux 24 Heures du Mans 1970 et 1971. Puis sur cette voiture avait vu la mort de John Woolfe en 1969. En cette malheureuse année Lucien Bianchi meurt mais c’était sur Alfa Roméo. Les 110 ans d’Audi les 70 ans d’Abarth et bien d’autres … Se serait bien qu’il sorte un film retracant le destin de Senna au cinéma
Bonjour
Le livre existe t’il en anglais, espagnol ou portugais ?
Cordialement
Françoise PROUDMAN