L’histoire est un peu compliquée, mais finalement assez classique en affaires. Lightyear est le constructeur, mais Atlas Technologies B.V. (de droit néerlandais donc) est une filiale qui est responsable de la production de la Lightyear 0.
La Lightyear 0 sacrifiée
Or, la Lightyear 0 a été tout bonnement arrêtée par le constructeur. Cette voiture qui devait être vendue « autour de 100 000 € » se retrouve à 250 000 €. La production a débuté à la mi-novembre, en Finlande. Sauf que cette voiture, bien que limitée en nombre d’exemplaires, ne se vend pas. Sur les 1000 unités prévues, à peine 150 auraient été construites. Et encore, un porte-parole parle d’une « poignée » seulement.
Résultat, Lightyear coupe tout bonnement la branche pourrie avant que cela ne gangrène toute la société. Lightyear a décidé de se concentrer sur la Lightyear 2, bien plus abordable (on parle de 40 000 €). Sauf que la production n’est prévue qu’en 2025 ! Et d’ici là ?
Trouver de nouveaux investisseurs
D’ici là c’est la mise en faillite de Atlas Technologies. La société s’est déclarée en cessation de paiements et en faillite. Tous les emplois sont supprimés et le tribunal de Den Bosch (Bois-le-Duc aux Pays-Bas) a nommé un curateur. Il doit voir si un redémarrage est encore possible.
Pourtant, les finances de Lightyear étaient dans le rouge écarlate depuis longtemps. Pas de surprise. Néanmoins, la société fondée par Arjo van der Ham, Koen van Ham, Lex Hoefsloot, Martijn Lammers, et Qurein Biewenga en 2016 a réussi encore et encore à lever des fonds. On parle de plus de 200 millions d’euros depuis le début.
Désormais, Lightyear va retourner au charbon pour trouver de nouveaux investisseurs pour financer la voiture « 2 ». Celle-ci continuera stupidement d’avoir des panneaux photovoltaïques partout et ne devrait donc coûter « que » 35 à 40 000 €. LeasePlan a signé un accord pour 20 000 Lightyear 2, si la voiture voit le jour.
Notre avis, par leblogauto.com
Lancer une nouvelle marque et une nouvelle voiture coûte de l’argent, beaucoup d’argent. Mais il faut avouer que LightYear a cramé la caisse. Que penser de la « 2 » ? Elle doit aussi avoir les panneaux photovoltaïques qui coûtent très cher pour un apport minime à l’autonomie.
Elle promet aussi 800 km d’autonomie et une charge trois fois plus rapide que les autres véhicules électriques. Et pour moins de 40 000 € ? La blague. Mais tant qu’il y aura des…investisseurs pour financer ce genre de choses.
Lightyear, fisker,lucid,rivian,nikola, hopium, après la bulle internet c’est au tour de la bulle autoteknoelectric d’éclater, combien de milliards déjà partis en fumée, et combien de dettes contractées auprès des banques ou de fonds spéculatifs ? Le retour à la réalité est difficile pour ces entreprises qui ont rêvé de rentabilité
les créateurs de ses boites ont eux bien vécus pendant quelques années et ont surement mis de côté de quoi vivre quelques années. Tous les boursicoteurs et « business angels » ont été aveuglé par Tesla, qui a mis 10 ans pour décoler et cramer des milliards de cash. AUjourd’hui Tesla fait des profits, mais pas sûr que tous aient récupérés leur mise.
La prochaine vague ce sont les escrocs du H2, qui promettent monts et merveilles sans rien fournir de tangible et surtout en déni total du bilan énergétique de leur VE PAC.
Le VE n’est pas l’Eldorado promis et c’est pas étonnant. Tesla, la référence, a mis dix ans à bruler du cash avant d’être rentable. C’est pour ça que les constructeurs traditionnels ne basculent pas dans le tout VE du jour au lendemain. Il y aura bien d’autres faillites.
Pourtant ceux qui font du VE gagnent beaucoup plus en vendant beaucoup moins: Stellantis, Renault, VAG améliorent leur rentabilité en diminuant leur volume! bizarre non?
Ben non ça n’a rien à voir avec ce que j’ai dis même au contraire. On ne cré pas une VE comme ça, mais une fois réussi ça gagne (Tesla en est la preuve).
70 km d’autonomie supplémentaire de prévue après une journée complète (hiver ou été?) d’exposition au soleil du Texas. Il en aurait fallu plus pour que les gogos se précipitent.