Après avoir testé la technique sur 4 Sprinter d’ancienne génération, Chrysler passe à l’étape suivante avec 20 véhicules supplémentaires et en apportant quelques évolutions notables. Ainsi, la technologie de batteries est désormais du type Lithium-Ion et non plus Ni-MH (Nickel Métal-hydrure) sur certains véhicules de la flotte, tandis que le moteur sera selon les cas essence ou diesel, afin de tester la technologie dans différentes combinaisons techniques. Selon Chrysler, le Sprinter PHEV (Plug-in Hybrid Eectric Vehicle) peut rouler en mode tout électrique sur une distance de 20 miles. Un interrupteur sur la planche de bord permet de passer d’un mode à l’autre.
La recharge de la batterie s’opère en roulage comme sur tout hybride, mais aussi la nuit en branchant le véhicule. Pour cet usage, le passage à la technologie de batteries Lithium Ion est souvent jugé impératif. Le reste du fonctionnement du véhicule hybride est similaire à celui des véhicules déjà existants, et certaines sociétés n’hésitent d’ailleurs pas à convertir en plug-in des hybrides existants. Ainsi Quantum Technologies (Californie) pour le Ford Escape ou Hymotion (Canada) pour la Prius.
La technologie plug-in est semble-t-il promise à un bel avenir, car avec une autonomie en mode tout électrique comprise entre 20 et 40 miles, elle permet de répondre au besoin des Américains, dont la distance moyenne parcourue chaque jour est de 30 miles. Reste à mettre en accord les capacités de production d’énergie électrique de façon non polluante… GM et Ford ont eux aussi annoncé leur intention de développer cette technologie, mais Chrysler est actuellement le seul à la tester en conditions réelles, y compris avec des motorisations diesel.