L’heure de la retraite pour Ratan Tata

En 1991, Ratan Tata prend la tête du groupe familial, succédant à son oncle. Peu à peu, il va transformer l’entreprise. Une transformation qui se manifeste avec éclat par le rachat en 2000 de Tetley Tea, puis en 2007 la fusion de Tata Steel avec Corus.

L’une des illustrations emblématiques de la transformation est naturellement le secteur automobile. De constructeur de camions et utilitaires, Tata est devenu constructeur généraliste avec le lancement de l’Indica, la première voiture véritablement indienne. Il est aussi l’homme qui a voulu la Nano. Les ventes de la marque plafonnent en Inde et peinent à s’étendre à l’international, mais cela n’a pas empêché Tata Motors de prendre le contrôle de Jaguar et Land Rover. Une reprise qui laissait sceptique en 2008, mais qui force aujourd’hui l’admiration, tant sur un plan financier que produit…

En 1991, le chiffre d’affaires était de 100 milliards de roupies (1,4 milliard d’euros). Pour l’exercice 2011-2012, il était de 4.757,210 milliards de roupies (66,3 milliards d’euros…), dont plus de 60% hors de l’Inde.

A 75 ans, il cède le pouvoir à Cyrus Mistry. C’est la première fois depuis la fondation du groupe en 1868 qu’il est dirigé par une personne étrangère à la famille Tata…

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