LEXUS RX 400 H: De l’énergie à revendre

Au Salon Top Marques de MONACO, il nous a été possible d’essayer le S.U.V qui ambitionne de célèbrer le mariage de la carpe et du lapin.

De réputation pollueur et encombrant, le S.U.V voit ici un avocat de choc, grâce à une théorie de l’hybride qui unie dans le silence et la performance deux moteurs électriques et un propulseur thermique classique.

Et après y avoir goûté force est de reconnaître que ce couple bon chic bon genre offrant 272 ch a tout pour séduire…   

C’est dès le démarrage que tous les repères s’écroulent. Un silence total vous met dans un doute permanent quant à savoir si vous êtes en mesure de rouler où si la mécanique est en sommeil. C’est totalement déroutant et il faut sans cesse se retenir pour ne pas actionner encore une fois le démarreur.

Une pression sur la pédale des gaz et le véhicule se meut, toujours sans le moindre bruit. Mais la poussée s’affirme. L’arrivée du couple est instantanée, donnant un caractère extrêmement linéaire à l’accélération. C’est beaucoup plus réactif qu’avec un moteur thermique qui se réveille une fois une certaine allure dépassée ou dès que le pied droit devient particulièrement lourd. A la décélération, l’électricité prend le relais. Gain en consommation et baisse des émissions polluantes assurés. En moyenne, au quotidien, les 8 litres au 100 théoriques annoncés se transformeront plus sûrement en 11, ce qui reste excellent au vu de l’engin et de ses capacités.

En ville, dans la circulation encombrée de MONACO, ce sont les deux moteurs électriques qui font l’essentiel du boulot. Il faut néanmoins prendre en compte que dans les descentes, le frein moteur est alors inexistant.

Dans les cols, le 6 cylindres en V de 3,3 l reprend ses droits. D’une sonorité gratifiante, il est onctueux, disponible, ne rechigne jamais à la tâche. Le châssis est bon, mariant rigidité pour une bonne tenue sur l’angle et les changements d’appui, et un confort de limousine. Les freins sont progressifs, le touché de pédale est impeccable, la direction informative. On voudrait encore en remettre, comme avec une sportive, mais la boite n’y incite guère. Certes bien étagée en utilisation normale, on regrette l’absence d’un mode séquentiel. Quant à la finition, c’est du LEXUS. Il n’y a donc pas beaucoup de griefs à faire, une fois le style assimilé.

GPS tactile, caméra de recul, ouverture et fermeture du coffre télécommandées, ce S.U.V n’est pas seulement hybride par ses moteurs. Il l’est aussi dans son caractère; citadin, bourgeois, hobéreau et sportif dans les enchaînements, le RX 400 H rend une copie presque parfaite. Reste sa ligne, disons très nippone.

De 56 000 à 61 800 euros. Les monégasques se voient reverser 3 000 euros puisqu’il y est reconnu véhicule propre. Paradoxalement, ce n’est pas encore le cas en FRANCE. Mais le système est garanti huit ans partout dans le monde.               

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