Dans son plan, Bruxelles vise à diviser par deux les nombres de véhicules essence, diesel et GPL dans les villes européennes dès 2030. Vingt ans plus tard, il est question de ne plus tolérer le moindre véhicule émettant du carbone.
Selon son rapport, la Commission annonce qu’un quart des émissions de CO2 du continent sont dues aux transports… et son ambition de réduire le total des émissions de 60% malgré une hausse attendue du trafic.
Pour accompagner « Transport 2050 », l’Union Européenne a déjà débloqué 5 milliards d’euros pour la recherche et le développement des véhicules propres. La création de péages urbains et la généralisation des taxes des véhicules les plus polluants sont également proposées.
La première réaction est venue du ministre des transports britannique Norman Baker pour qui la Commission ne doit pas choisir les modes de transport des citoyens : « la liberté de déplacement est un droit de base (…) La croyance qui dit qu’il faut réduire les déplacements pour lutter contre le changement climatique est simplement fausse ».
« Ce n’est pas à l’Union Européenne de gérer les déplacements dans nos villes », concluait-il.
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