En Angleterre, le Ministre des Transport vient de donner son feu vert aux véhicules autonomes après un examen approfondi de la partie juridique. Selon lui, la Loi britannique ne prévoit pas l’interdiction de ces véhicules, toutefois, le Ministre met quelques restrictions pour les premiers tests qui pourront avoir lieu dès l’été prochain. Une personne physique (avec le permis si le véhicule l’exige) devra se trouver dans l’habitacle et devra même pouvoir reprendre les commandes en cas de besoin.
Concrètement cela signifie que les véhicules autonomes devront être pourvus d’un volant et d’un pédalier ainsi que d’un conducteur. Oubliez donc pour le moment les voitures vides ou uniquement pourvues de passagers. En cela, la GB rejoint la Californie qui impose les mêmes restrictions pour le moment. Sans doute cela évoluera-t-il dans les prochaines années. Tous les constructeurs d’envergure ont un programme de véhicule autonome.
Les Pays-Bas ont récemment fait savoir qu’ils étaient prêts à modifier leur législation pour autoriser les premiers véhicules autonomes sur leurs routes dès l’été prochain et la France devrait elle aussi accueillir ses premiers essais lancés entre autre par l’institut VEDECOM qui regroupe les différents acteurs des secteurs automobile et de transport. Il ne restera alors « plus qu’à » modifier la Convention de Vienne de 1968 qui précise en son article 8 du chapitre 2 que « Tout véhicule en mouvement ou tout ensemble de véhicules en mouvement doit avoir un conducteur » et que « Tout conducteur doit constamment avoir le contrôle de son véhicule ou pouvoir guider ses animaux ».
Même si on imaginait déjà des voitures volantes partout en l’an 2000, pas sur qu’en 1968 on pensait pouvoir, 50 ans plus tard, se passer de conducteur.
Liens utiles : convention de Vienne relative à la circulation routière (en anglais)
via Reuters, illustration : Google