Chez Nissan, Akio Toyoda choisit la Skyline. Berline sportive et cossue depuis ses débuts sous la marque Prince en 1952, elle est une des grandes classiques japonaises et continue sa carrière jusqu’à nos jours sous les traits de l’Infiniti G37, toujours vendue sous le nom de Nissan Skyline au Japon. On ne peut évoquer la Skyline sans parler de sa déclinaison sportive la Skyline GT-R qui reste l’archétype de la sportive japonaise.
Pour Honda, c’est la NSX qui a les faveurs du président de Toyota, sans surprise puisqu’il est un amateur de sportive. On ne peut guère contester ce choix puisque plus les années passent et plus le mythe de la NSX prend de l’ampleur. Honda eux-même ne s’y sont pas trompés puisqu’après quelques années à prétendre que l’époque n’était plus aux sportives, la NSX renaît pour sauver la marque.
Une autre sportive mythique a les faveurs de Toyoda chez Mazda, la Cosmo Sport. Moins connue que la Toyota 2000 GT dont elle est contemporaine, la Cosmo Sport allie un style mariant le futurisme US et l’influence des designers italiens très présente dans l’industrie automobile japonaise de l’époque avec une mécanique d’avant-garde, le premier rotatif dans une voiture de production.
Chez Mitsubishi, c’est le Pajero qui est élu, un bel hommage pour un concurrent direct du Land Cruiser maison.
Enfin Akio Toyoda cite une voiture d’une marque qui ne fait plus de véhicules de tourismes, Isuzu. C’est la Bellett, la première voiture japonaise à arborer un logo GT, puis GTR, transformant cette petite familiale en sportive qui a fait rêver une génération de jeunes Japonais.
Voilà une initiative sympathique, qui devrait être rendue obligatoire pour tous les dirigeants d’entreprises automobiles. De Carlos Ghosn à Dan Akerson en passant par Sergio Marchionne et Ferdinand Piech, on aurait sans doute des surprises.
Source : Automotive News
Crédit photos : PLR/le blog auto