Les « véhicules propres » vont devoir payer dans cette région

Un véhicule qui roule avec un carburant alternatif, ou même à l’électricité, cela peut être vertueux à condition de ne pas se retrouver avec un véhicule plus gros, plus lourd et finalement plus consommateur.

C’est le raisonnement de cette région qui a décidé de faire payer depuis le 1er mars 2023 les certificats d’immatriculation (alias « carte grise« ) les véhicules hybrides, GPL et éthanol (flex fuel).

Un coût de 24 millions d’euros par an

Cette région, c’est l’Occitanie. Selon France Bleu Occitanie, la région exonérait de paiement de la carte grise ces véhicules pour en encourager l’achat, depuis 2016. Sauf que selon la région, au final cela bénéficiait à des SUV lourds et chers à l’achat.

Une aide doublement mal orientée, donc. Ce n’est pas l’avis des concessionnaires selon la radio publique. Ces derniers mentionnent plutôt de petits véhicules hybrides, pour les « plus modestes ». Qui a raison ? En tout cas il va falloir passer à la caisse avec un coût de 200 à 400 €.

En revanche, la région continue d’aider les véhicules électriques, qu’ils soient à batterie ou à pile à combustible à hydrogène. L’aide a retiré 24 millions d’euros de recettes pour la région en 2022 ! La Région s’engage à réinvestir les rentrées d’argent supplémentaires dans des aides à la mobilité « propre ». France Bleu de citer : « parcs de vélos électriques et billets de train à 1 € par exemple ».

Notre avis, par leblogauto.com

Le marché automobile ne cesse d’évoluer et de s’adapter. Cette décision fait justement suite à une adaptation des constructeurs qui « détournent » l’idée de base de certaines aides pour vendre des véhicules chers, à forte marge. C’est, par exemple, le cas des PHEV qui bénéficient d’un « trou » dans le cycle WLTP pour être homologués sans malus CO2.

Ici, la Région Occitanie ouvre sans doute la voie à d’autres régions qui vont suivre et arrêter d’aider l’achat de véhicules à 50 000 €.

(2 commentaires)

  1. C’était prévisible, les aides vont peu à peu diminuer et les taxes vont revenir. Grace au compteur Linky, on peut même imaginer que l’électricité servant à la recharge soit un jour davantage taxée.

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