L’attente pour les heureux, et très riches propriétaires de ce joujou extra qu’est la Bugatti Divo, a dû paraître interminable. Présentée lors de « The Quail: A Motorsports Gathering » à Monterey fin août 2018, la diva a su se faire désirer. Il faut dire que Bugatti ne plaisante pas avec la personnalisation et cela peut demander des mois de travail rien que pour une couleur ou une finition carbone.
Pour le coup, Bugatti reste peu loquace sur ces premiers exemplaires. Tout de même, on peut voir trois modèles dans des finitions différentes. Sur deux des exemplaires, le drapeau bleu-blanc-rouge est bien en évidence. En revanche, sur le splendide exemplaire noir (intérieur cuir brun visiblement), il n’y a rien, enfin presque, les ouïes supérieures des ailes à l’avant sont bien tricolores. Dans cette livrée noire, la Bugatti Divo a d’ailleurs une allure superbe. Miam !
Un exemplaire bleu foncé, ainsi qu’un gris (cf. vidéo) sont aussi sortis de l’usine Bugatti. Chaque exemplaire a parcouru 300 km de contrôle sur les routes du Bas-Rhin. Pour cela, les voitures sont entièrement recouvertes d’un film protecteur comme on peut le voir sur les quatre dernières photos de la galerie. Une série de tests spécifiques est même réalisée sur l’aérodrome de Colmar-Houssen : launch-control, aéro-frein, direction, accélération, freinages, tout est testé pour une livraison sans ombre au tableau. A ce prix-là, cela se comprend.
5 millions d’euros pièce
La Bugatti Divo est une Chiron amaigrie et encore plus sportive. L’aérodynamique est revue pour générer plus d’appui et moins de traînée. La cure d’amaigrissement permet d’économiser 35 kg par rapport à une Chiron. On frôle quand même les deux tonnes sur la balance.
Le W16 8 litres est toujours de la partie avec ses 1 500 chevaux. La Divo est plus agile que la Chiron et l’a « ridiculisée » sur bons nombres de circuits lors des essais. Par contre, il y a peu de chance de voir ces exemplaires aller cramer de la gomme sur circuit. Ces hypersportives sont hélas très souvent cantonnées à parader dans certaines villes. On devrait en retrouver bientôt garées devant le Casino de Monaco.
Seuls 40 exemplaires sont prévus pour la production et ils étaient tous pré-vendus avant même sa présentation officielle. Heureux propriétaires qui ont pu prendre possession de ces premiers exemplaires. Un exemplaire gris est parti à New York et la société qui l’a réceptionné pour le client a filmé tout cela.
Du vrai HAUT DE GAMME français !!!
😉
J’appelle pas ça français mais allemand(à 100%) 😮
Ah toujours ce vieux débat pour savoir si une société de droit français est française ou pas.
Une des plus belles voitures du monde ! ET CONSTRUITE EN FRANCE!!! une merveille et peut être verrons nous un jour ce petit bijou sur nos routes ? Du rêve à l’état pur, c’est tout ce qu’on demande …et bravo aux propriétaires de s’offrir de telles splendeurs !
Si c’est de l’humour, j’apprécie :p
Si les 9 qui m’ont mis -1 peuvent m’expliquer en quoi il y aurait lieu de féliciter les acheteurs de cette voiture, allez-y éclairez ma lanterne.
En attendant, dans l’espoir des plus cette fois-ci, bravo à cette nana que j’ai vu à Auchan ce matin et qui a notamment acheté une bouteille de sirop.
Vous ne me croirez peut être pas, mais je n’en ai encore jamais vu sur la route.
Et j’ai pas pu commander mon exemplaire, l’appli paypal a planté ce jour là, ils n’avaient pas prévu assez de zéro ! C’est corrigé maintenant qu’on peut réserver une Tesla model roadster.
Moche, vulgaire. Ca fait regretter les lointaines résurrections signées Gandini et Giugiaro.
@DeTomaso : j’aime beaucoup nombre d’œuvres (et le caractère) de Gandini mais les propositions Bertone puis Gandini ont dû être fortement adaptées pour arriver à une EB110 assez réussie mais pas plus à mon goût.
La Veyron en vrai m’impressionait beaucoup pkus d’élégance discrète.
Cette Divo que je ne voulais pas voir la croyant vulgarisante par un accoutrement sportif une ligne versée vers ( j’ai dit vers) l’élégance de la Chiron aujourd’hui me plait assez dans l’idée d’une version plus agressive qu’aurait (?) pu vouloir un Ettore ?? (Personne ne sait) qui faisait de même avec une 57s roadster par exemple.
Déjà j’aime assez la Chiron, j’étais donc sceptique pour celle ci qui devait dénaturer le produit.
Une vision du film me suffit pour demander : avec 5 millions qui traînent sur in compte en banque, qui est l’insensé qui n’investirait pas dans une Divo ?
Une belle voiture, pour le coups assemblée en France c’est un fait. Mais sans le groupe VAG que vous aimez tant critiquer et bâcher sur vos commentaires ici en général cette voiture ainsi que toutes les déclinaisons de la Veyron n’existerait pas ^^ Donc quand ça vous arrangent pas de critiques hein 🙂 sur ce bon week-end à tous
@Thibaut : ici le débat est un peu différent.
Une solution est de dire la société Européenne.
Quoique dans mon Utopie, je ne me vois pas faire un distinguo humain ni même commercial avec des américains, togolais ou chinois.
Sinon pour Bugatti, le boss est français, le reste beaucoup moins et le produit très réussi.
Le boss de Bugatti est FR ? Stephan Winkelmann ? Heu non.
@Thibaut Emme.
Je pense qu’il a voulu dire que que cette Divo, comme l’intégralité des Bugatti de l’ère VW, est de conception allemande. Mais la marque elle-même est bien française.
Alors elle a une grosse partie autrichienne 😉
Le W18, c’est une « vision » de Ferdinand Piëch, avant même de racheter la marque. 😀
On peut même aller plus loin : remercier Fernidand d’avoir ressorti Bugatti de la Naphtaline. 🙂
Bon, pour moi c’est moche (esthétiquement). Je me retrouve à louer la sobriété des Lamborghinis… La noire passe mieux, c’est vrai.
Ceci dit, c’est du bel ouvrage et je suis heureux que de telles voitures existent (et pas seulement en vue 3D avec 15 moteurs électriques révolutionnaires).