Les Porsche 718 GTS Boxster et Cayman passent au Flat-6

Depuis 2016, les Boxster et Cayman de génération 718 avaient troqué le traditionnel 6 cylindres pour un 4 cylindres turbocompressé, certes très efficace, mais beaucoup moins « noble ». La sortie en 2019 des Spyder et Cayman GT4 dotées du Flat-6 a suscité un réel engouement qui trouve ici écho avec les GTS, équipées à leur tour du fameux flat 6 cylindres 4.0 litres atmosphérique, développant ici 400 chevaux avec une remarquable efficacité et grimpant sans difficulté jusqu’à 7800 tours/min avec une puissance d’une grande disponibilité. Le tout couplé à une boîte manuelle à 6 rapports, les performances sont bel et bien là, avec un 0à 100 Km/h en 4″5 et une v-max de 293 Km/h.

C’est certes 20 chevaux de moins que les Cayman GT4 et Spyder, mais 35 chevaux de plus que les précédentes GTS. Le moteur bénéficie de la commande adaptative des cylindres et d’un système d’admission variable, tandis que le châssis profite des systèmes Porsche Active Suspension Management (PASM) avec un châssis rabaissé de 20 mm et Porsche Torque Vectoring (PTV) avec différentiel arrière à glissement limité mécanique. Le Pack Chrono est également de série.

Les GTS 4.0 sont équipées de roues en alliage léger de 20 pouces à la fintion noire satinée brillante chaussées de pneus haute performance (235/35 ZR 20 à l’avant et 265/35 ZR 20 à l’arrière) et, en option, du Porsche Ceramic Composite Brake (PCCB). Comme sur toutes les GTS, on retrouve des éléments noirs au niveau de la lèvre du spoiler, de la prise d’air, des lentilles des phares antibrouillard avant, aux lentilles des feux arrière et au pare-chocs arrière inférieur. À l’intérieur, l’Alcantara est partout (y compris au toit sur la Cayman) et cohabite avec des éléments en carbone.

Les premières livraisons sont attendues en mars pour l’Allemagne. Les tarifs pour la France sont fixés à 83 779 € pour le Cayman GTS et 85 819 € pour le Boxster, sans compter le malus qui sera maximal, les émissions repartant à la hausse en frôlant les 250g CO²/Km. Et oui, ça pique.

Notre avis, par leblogauto.com

WLTP, connaît pas ! En ces temps de normes contraignantes, de plug-in et d’électrification, les puristes pourront se réjouir du retour d’un vrai moteur comme on les aime, qui effectue peut-être son baroud d’honneur.

Source et image : Porsche

(20 commentaires)

    1. Et s’ils déplacent l’usine dans un pays où les gens ont encore les moyens pour ces futilités, en chine par exemple?

      Ah non, cela créerait du chômage chez nous…

  1. Enfin une bonne nouvelle !
    Mais ça va faire redescendre la cote de l’occaz des précédentes en flat 6, qui avaient bénéficiées de ce petit plus pendant quelques temps…

    1. C est surtout les propriétaires des Gts 4 cylindres qui doivent l avoir mauvaise. Ces modèles ne vaudront plus grand chose.

  2. Si aujourd’hui l’Europe condamne ces véhicules, ne devrait elle interdire la peinture à l’huile ?
    Allez, sans comparer à l’art (quoique), prenons un autre referenciel :

    Un article suisse d’octobre 2019 m’indique la fumée des cigarettes responsable de 0,2% du CO2 mondial. Je laisse Wizz faire le calcul sur base des émissions des Porsches et km moyens, mais je doute que ces flat6 ou que les flat4 soient un gros problème pour cette si jolie Terre.

    1. Vous êtes sûr que ce ne serait pas plutôt 0.2% d’un quelconque polluant atmosphérique (NOx, PM…) parce que le CO2 c’est proportionnel à la masse brûlée et les cigarettes, mêmes en nombre, me semblent insuffisantes pour atteindre un chiffre pareil (presque un dixième de l’aviation).

    2. @laportino : certain que l’article citait le CO2 :
      La cigarette est responsable de 0,2% des émissions totales de gaz à effet de serre dans le monde. Presque autant que les émissions du Pérou ou d’Israël. Et que dire de la pollution liée aux mégots, véritable fléau mondial, responsable au passage de plusieurs dizaines d’incendies majeurs sur le globe.

      Soyons honnête : la part production doit être comprise.

      1. Pardon : plus de clarté (pour ceux qui pinailler aient sur gaz à effet de serre versus CO2).

        : La production de tabac contribue à environ 0,2% des émissions de gaz à effet de serre. Un rapport du secrétariat de la Convention-cadre pour le contrôle du tabac publié mardi à Genève évalue pour la première fois l’impact de cette industrie sur l’environnement.

        Selon des chiffres d’il y a quatre ans, 32,4 millions de tonnes de tabac vert avaient été utilisées pour les 6,48 millions de tonnes de tabac sec qui constituent 6000 milliards de cigarettes fabriquées. Elles ont été responsables d’émissions équivalentes à plus de 83 millions de tonnes de CO2.

          1. Pour revenir sur le sujet… Combien de cigarettes fumées pollues la Porsche au km !? 😉 😀

          2. On sait qu’on a affaire à des arguments de qualité quand les articles utilisés pour les appuyer sont de BFMTV et 20Minutes…

        1. @Mwouais
          J’avais bêtement oublié l’aspect production, mais du coup cela devient bien possible. Et même peut-être bien plus avec les incendies que cela peut engendrer, comme certains l’ont fait remarquer. Mais en étant tout à fait complet (et cynique) on devrait retirer les émissions évitées grâce à la réduction de la population engendrée par le tabagisme.

          1. La méthanisation des corps est encore plus exécrable pour l’environnement. Sauf à construire des cercueils étanches.

            Quant à la crémation, une taxe CO2 devrait bientôt affecter plus les familles que la si jolie Terre.

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