Le nom de cette NSU est donc directement tiré de la disposition de l’habitacle. Les 4 occupants sont disposés en trapèze, avec deux places rapprochées à l’avant, deux places plus écartées à l’arrière. Les passagers arrière gagnent ainsi à la fois en visibilité, mais aussi en espace pour leurs jambes, entre les sièges avant et les portes.
Le moteur est en position centrale arrière, et la disposition des occupants permet aussi de gagner en compacité sur ce point. En effet, placé longitudinalement, le moteur s’intègre en partie entre les deux passagers arrière. Il s’agit en l’occurrence ici du moteur rotatif de la NSU Ro80, d’une puissance de 115 ch (couple de 162 Nm).
Un choix que l’on peut considérer comme malheureux. Certes le moteur rotatif a connue son heure de gloire à la fin des années 60 et au début des années 70. Mais cette Trapeze est présentée au salon de Paris en octobre, quelques jours avant la guerre du Kippour et l’embargo pétrolier qui s’ensuit. Embargo qui aura bien entendu des conséquences non négligeables sur l’avenir du moteur rotatif, critiqué pour sa consommation de carburant. En outre la marque NSU semble en 1973 déjà condamnée, suite à son rachat en 1969 par Volkswagen et sa fusion avec Auto Union (qui deviendra Audi).
La Trapeze a des proportions inhabituelles pour l’époque. Longue de seulement 4m08, elle est large de 1m83, et haute de 1m10.
Crédit photos: Bertone
Les concepts Bertone: NSU Trapeze (1973) 1
Bonjour,
Je voudrais vous adresser une copie du brevet de structure automobile que j’avais déposé le 13 mars 1967, et communiqué entre autres destinataires à la Carrozzeria Bertone. Ce brevet dont Nuccio Bertone m’a accusé réception le 13 avril 1967, fut le point de départ de la Trapeze!
Très jolie voiture pour son époque et originale pour une Audi ou VW… un peu Lancia Stratos dans l’esprit.
Ça avait de la gueule !
Ça serait bien une source d’inspiration pour une nouvelle Lancia Stratos VE… à 3-4 places pour plus de polyvalences.