La Toyota Prius (produite en Chine par FAW) est un bide. Dongfeng-Honda compte lancer bientôt la Civic hybride avec un objectif de 400 unités (non, non, il ne manque pas un zéro) en 2008. Un chiffre jugé… Optimiste par les analystes. Mitsuru Ozaki, PDG de la joint-venture, admet que ce sera un modèle lancé en pure perte.
Alors pourquoi les lancer? A un an des J.O., Pekin veut se donner une image de pays propre. Or, jusqu’ici, on a surtout vu des images de grandes aglomérations plongées dans un brouillard perpétuel.
Pour changer cela, le gouvernement a lancé un appel d’offres sur des véhicules électrique. Certains noté que les deux producteurs d’hybrides (FAW et Dongfeng) sont deux constructeurs étatisés (les autres appartenant aux régions ou à des investisseurs privés.) Certains gouvernement locaux ont même imploré leurs concitoyens de ne plus acheter de voitures! Quant à la « journée sans voiture », elle fut guère suivie.
Après tout, cela ne fait que quelques années que les Chinois ont le droit de posséder une voiture. En avoir une, ça vous pose un cadre dynamique. Alors pourquoi se priver? Et pourquoi acheter une Prius à 300 000 yuans, alors que pour la moitié de ce prix, on peut s’offrir une grosse berline?
Enfin, impossible de passer sous silence la schizophrénie de l’état en matière d’écologie. D’un côté, Pekin veut promouvoir l’écologie et d’un autre, lorsqu’un militant écologistes dénonce l’un des mille et un cas de pollution grave, on lui apprend la politesse à coups de bâtons et d’emprisonnement…
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