Les ambitions de Joe Biden sur l’essor des véhicules électriques pourraient au final se retourner contre lui. Face aux nouveaux objectifs fixés par la Maison Blanche la semaine dernière, les constructeurs automobiles US veulent obtenir en retour des mesures du Congrès sur les stations de recharge et les incitations fiscales. Le soutien des consommateurs est également nécessaire, et ce n’est pas forcément gagné.
Biden : un plan ambitieux pour les VE
Le président des Etats-Unis Joe Biden veut convertir les automobilistes américains aux voitures électriques. Il fait même de cette politique un pilier de son plan pour lutter contre le changement climatique . Le secteur est la principale source d’émissions de gaz à effet de serre du pays, contribuant à plus d’un quart des gaz à effet de serre des Etats-Unis.
De multiples facteurs hors du contrôle de Biden
Le succès de la stratégie de Biden dépend toutefois fortement de facteurs hors du contrôle du président et du gouvernement US.
D’autant plus que le décret que Joe Biden a signé jeudi – appelant les ventes d’hybrides électriques, à pile à combustible et rechargeables à représenter 50% des ventes de voitures et de camions légers d’ici 2030 – n’est dotée d’aucune valeur contraignante.
L’objectif met en jeu un périlleux équilibre d’une longue liste d’intérêts , parmi lesquels ceux de l’industrie, des partis politiques, des syndicats, des environnementalistes, des régulateurs et des gouvernements locaux.
« C’est un Rubik’s cube de complexité », a ainsi déclaré Larry Burns, un ancien dirigeant de GM et conseiller de Waymo, filiale d’Alphabet dédiée à la conduite autonome .
Les constructeurs veulent des bornes de recharge et des incitations fiscales
Les constructeurs automobiles US affirment d’ores et déjà disent qu’ils pourraient atteindre un objectif compris entre 40 % et 50 % des ventes uniquement si le Congrès dépense des milliards de dollars pour construire un réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques et offre des incitations fiscales aux consommateurs, entre autres mesures.
Un plus grand national réseau de bornes de recharge est considéré comme essentiel pour atténuer le stress lié au degré d’autonomie ou à la peur de tomber en panne sur l’autoroute.
Un obstacle de taille : l’acceptation des consommateurs
Mais même si les constructeurs étaient prêts à produire autant que le plan de Biden le voudrait, reste la nécessité que les consommateurs américains suivent. Et ce n’est pas forcément gagné au pays de l’oncle SAM …
A l’heure actuelle, les véhicules électriques représentent environ 3% des ventes, une situation due notamment à des tarifs de base généralement plus élevés et de leur autonomie limitée.
Certains analystes US estiment même que l’acceptation des consommateurs constitue le plus gros obstacle à venir.
Les partisans de Biden estiment l’objectif réalisable
Les partisans du plan de Joe Biden reconnaissent l’ampleur de la tâche à accomplir mais insistent sur le fait que – selon l’eux – l’objectif est réalisable.
Les incitatifs fiscaux peuvent aider à combler la différence de prix entre les véhicules à essence et électriques chez le concessionnaire, indiquent-ils en guise d’arguments.
Jouant sur la corde financière, ils ajoutent qu’une fois acquis, les véhicules électriques offrent des économies continues sur les coûts de carburant et d’entretien par rapport aux véhicules à moteur thermique, et offrent souvent une meilleure conduite.
Premier test grandeur nature : nouvelles règles de l’EPA
L’impact le plus immédiat de la nouvelle stratégie Joe Biden sera lié à la manière dont il fera usage de l’autorité qu’il détient sur l’Environmental Protection Agency (EPA). Laquelle
propose de nouvelles règles qui obligeraient les constructeurs automobiles à augmenter l’efficacité énergétique moyenne de leur parc à l’équivalent de 52 miles par gallon d’ici l’année modèle 2026, utilisant une mesure de l’industrie qui prend en compte à la fois l’efficacité énergétique et les réductions d’émissions.
A comparer avec l’exigence actuelle de 43,3 mpg pour 2021 en vertu des règles fixées l’année dernière par l’administration Trump.
En vertu de la proposition de l’agence, qui est désormais soumise à une période de commentaires du public, les constructeurs automobiles bénéficieraient d’une flexibilité accrue pour se conformer en utilisant les crédits qu’ils ont accumulés au cours des années précédentes lorsqu’ils ont dépassé leurs objectifs de vente en matière d’exigences d’efficacité énergétique.
Cet assouplissement est toutefois susceptible de stimuler l’opposition de la gauche, certains écologistes affirmant déjà que le président cède devant l’industrie automobile.
La proposition de l’EPA ne permettrait de générer que 75 % des gains d’efficacité issus des règles originales de l’ère Obama, selon une analyse de Consumer Reports. « Il ne fait aucun doute que [la proposition de l’EPA] est une grande amélioration par rapport à l’endroit où nous étions », a déclaré David Friedman, Vice-président du plaidoyer de Consumer Reports. « Mais cela ne va pas aussi loin que notre technologie peut aller, et là où les consommateurs et le climat ont besoin que nous allions. »
Des règlements non pérennes, liés à l’administration au pouvoir
De plus, règlements eux-mêmes ne sont pas gravés dans le marbre, a déclaré Marie Nichols, ancienne présidente du California Air Resources Board et pionnière de la réglementation de l’économie de carburant.
Joe Biden prend désormais des mesures pour durcir les normes d’efficacité énergétique en grande partie parce que l’ancien président Donald Trump a considérablement assoupli les normes initialement imposées par l’ancien président Barack Obama.
« Une administration déterminée à les démanteler peut rapidement changer de cap », estime Mme Nichols.
Craintes sur l’emploi
Les concessionnaires automobiles redoutent quant à eux la perte de lucratifs travaux d’entretien réalisés sur les moteurs traditionnels.
Les syndicats craignent parallèlement des pertes d’emplois si la transition se fait trop rapidement.
Joe Biden a exprimé son soutien aux employés syndiqués lors d’un événement à la Maison Blanche jeudi durant lequel il a signé le décret, avec des dirigeants de Ford , General Motors Co. et Stellantis.
La Maison Blanche a laissé de côté les constructeurs automobiles étrangers, y compris Toyota Motor Corp. ou alors Hyundai Motor Co. , dont la main-d’œuvre américaine n’est pas syndiquée, ainsi que Tesla Inc., l’entreprise qui a ouvert la voie à la création d’un marché pour les véhicules électriques.
L’exclusion a entraîné une réprimande de l’American International Automobile Dealers Association, qui a noté que toute politique qui « donne la priorité à certains travailleurs américains de l’automobile par rapport à d’autres … politise ce qui devrait être une mission partagée », rendant plus difficile l’atteinte de l’objectif de vente de véhicules électriques.
Notre avis, par leblogauto.com
Joe Biden prend des risques à promouvoir un plan aussi ambitieux et mettant en jeu de multiples facteurs, qu’il ne maitrise pas forcément. Sa stratégie pourrait lui revenir en pleine face tel un boomerang, les constructeurs souhaitant obtenir garanties et soutiens en retour.
Les groupes automobiles US pourraient encore revenir sur leurs engagements, comme ils l’ont fait auparavant en demandant à l’EPA d’annuler la décision concernant les économies de carburant et les émissions polluantes. Les entreprises cherchant alors à profiter de la promesse du président Donald Trump de faire reculer la réglementation.
D’autant plus que le Congrès a retiré une partie des crédits d’impôt et des dépenses dont l’industrie dit avoir besoin d’un paquet d’infrastructures bipartite en attente, laissant aux démocrates le soin d’envisager un autre projet de loi de dépenses qui fait face à de grands obstacles à l’adoption.
Sources : Wall Street Journal
Évidemment, au pays du pick-up V8, on ne passera pas sans accros à la voiture plus propre. (ou moins sale pour être plus juste)
La VT a dominé le marché à 99,9 % pendant 100 ans, forcément l’industrie et les infrastructures auront de mal à suivre.
Mais il faut bien commencer… Et ça contribue à relancer l’économie dans un monde moins pollué.
En meme temps c est bien la le noeud du probleme nos reveurs d homme politique (us y compris) mettent la charrue avant les boeufs.
Il faut pas rever sans un vrai reseau pour les personnes en appartement ou pour les weekends le ve retombera comme un soufflé (il suffit de voir que en californie 25% des evs vont repartir sur du thermique).
C est sans compter les aides qui deviennent une drogue a voir des que celle ci diminue alors plus personne n achete (la chine en a fait les frais et on verra ce que ca donne en France)
Hier, il avait une personne sur un reportage du 20 h de France 2, qui disait que les énergies fossiles étaient jusqu’à 6 X plus subventionnés que les énergies renouvelables … ?
Ce n’est pas ce que j’ai l’habitude d’entendre.
Des propos de Mme Rana Adib, directrice de REN21… à 5’30’’ sur le 20 h
https://www.france.tv/france-2/journal-20h00/2671173-edition-du-lundi-9-aout-2021.html
Le reportage sur le réchauffement climatique à partir de 1’20’’ édifiant !!!
Les coupables sont… à partir de 4’00’’ principalement les USA, l’Inde, la Chine.
Donc colporter des news avec les liens, pour prouver que je n’invente rien, même sans émettre un avis en toute objectivité me gratifie malgré tout des dislikes !?
… C’est formidable le courage des gens ! 😀
À croire de dire des choses vraies n’est pas bien vu ici ?
Le complotisme est plus populaire manifestement !
Concernant les subventions au fossile, ce genre de chiffre sort souvent, mais c’est tordre beaucoup le sens de « subventionner ». Par exemple, moins taxer un carburant par rapport à un autre ou un usage par rapport à un autre, l’état n’est pas perdant, il ponctionne moins car il trouve son compte ailleurs. Il est plus juste de considérer l’inverse: certains usages/carburants sont surtaxés par rapport à d’autres.
L’autre gros contributeur à ces chiffres de ‘subventions’, c’est le fait que dans les pays producteurs, souvent, l’essence est vendue moins chère que le cours mondial. Ce dernier (reflet de l’offre et la demande) est en effet bien supérieur au coût d’extraction, notamment là où les gisements sont ‘faciles’ comme en arabie saoudite. Là encore, l’Etat ne dépense pas d’argent pour distribuer du pétrole : étant producteur il ne l’achète juste pas sur les marchés.
Les combustibles fossiles sont un don de la nature, économiquement parlant, largement responsables des progrès du dernier siècle, sinon on n’aurait pas autant de mal à s’en passer. Personne n’a besoin de recevoir de l’argent pour s’en procurer à leur vrai prix, et c’est pour cela qu’ils sont taxés à peu près partout.
tout à fait laportino
Concernant le fossile, par exemple le gasoil pour les routiers, ces derniers n’achètent pas au prix coutant ET recevraient en plus une somme d’argent. Le gasoil pour les routiers est juste moins taxé que pour les particuliers. Idem pour le fuel de chauffage moins taxé que le gasoil. Il y a moins d’argent qui entre dans les caisses de l’Etat, mais il y a quand même, donc toujours taxé, donc pas subventionné
En revanche, l’électricité d’une éolienne ou panneau solaire n’est pas taxée (à part celle de la TVA), mais pour chaque kWh produit, l’Etat donne à son propriétaire une somme d’argent. Il y a de l’argent qui sort des caisses de l’Etat, donc une vraie subvention
.
De plus, ces « 6 fois plus » sont biaisés, parce que exprimé en monnaie, en euros, en dollars, et SANS reporter à la quantité d’énergie concernée.
Supposons qu’il y a 1 milliard € d’aide pour les panneaux solaires PV et 5 milliards (de taxe en moins) pour le gasoil professionnel. Dès lors, les écolos grimpent au front pour crier que le fossile est 5x plus aidé que le solaire. MAIS il faut aussi, surtout reporter à la quantité d’énergie concernée
-supposons que le solaire a produit 1 milliard de kWh d’électricité. Cela fait donc une aide de 1€/kWh
-le gasoil contient beaucoup plus d’énergie (1L=10kWh), ET est utilisé massivement par beaucoup de routiers, d’engins BTP, d’agriculteurs, de pêcheurs… Les 5 milliards de taxe en moins, rapporter à la quantité d’énergie concernée, cela pourrait être seulement 10cts/litre, ou 1ct/kWh
Qu’est ce qui est le plus « scandaleux », le plus aidé, proportionnellement? 1€/kWh ENR ou 1ct/kWh fossile?
https://mktg.factosoft.com/consoglobe/image-upload/img/consommation-energetique-monde-11.jpg
Les ENR (hors hydraulique) se plaignent d’être 6x moins subventionnées que les fossiles, mais en quantité d’énergie consommée, les ENR sont 100 fois moins aussi.
C’est comme si Macron décide de baisser les impôts de 10 milliards aux travailleurs français et donner 1 milliard € à son pote Bernard Arnault via un contrat bidon. Les milliardaires français vont se plaindre d’être 10x moins aidé que les travailleurs français….
« Les combustibles fossiles sont un don de la nature » et donc une matière finie, gratuite à la base, mais qui pollue gravement la planète.
Avec le Charbon en 150 ans, l’homme à plus pollué qu’en 10.000 ans.
Donc des gens sans scrupules voudraient brûler toutes les énergies fossiles jusqu’à la dernière goutte pour leur confort et rendre la terre invivable dans 30 ans ?… Immédiatement pour les pays pauvres.
A mon avis (mais bon je dois avouer ne pas avoir une connaissance complete)pas en France ? Quand tu vois le malus et la tipp ca n est pas vraiment subventionne pour les particuliers apres il y a des derogations pour les routiers taxi.
Comme il y a une problematique changement climatique il y a plusieurs biais solution avec des temporalites differente
1) a savoir limite l usage de la voiture via le tele travail (pour ma part 3 jours par semaine)
2) rendre obligatoire un vehicule basse emissions (ve, biogpl, e85) pour des familles avec deux voitures ou plus ( pas de contraintes enorme)
3) obliger l utilisation de vehicule peu emetteur dans les zones avec un traffic surcharge ( les vt dans les bouchons sont au final une heresie maintenant qu il y a des ves)
4) mettre en place un reseau de borne dc et ac raisonnable
5) resteindre le bonus a des vehicules avec des puissances de charge maxi jusqu a 80% de soc comme en coree
bref je vais m arreter la
mais bon le gros du focus devrait etre sur les centrales au charbon => interdiction mondial sous 3 ans
Et même si les gens ne prenaient pas de voiture électrique mais des vae (un vélo) c’est la merde pour les ranger en appart. Les caves (quand il y en a) ne sont pas sûres. Le seul endroit sûr c’est dans l’appart lui-même, mais forcément il n’y a pas souvent la place, et il faut monter le vélo dans les étages…
Ca fait 70 ans qu’on encourage le tout auto thermique et on a 10 ans pour tout changer, ça va être sport.
Comme pour tous les pays… Il faut bien commencer un jour !
Tout depend a quel moment on place le curseur dans l histoire mais la Chine qui utilise cet argumentaire (a savoir les pays historiquement responsable) est en passe de depasser cette frontiere est d etre le contributeur majeur ( via les centrales charbon et notre desindustrialisation).
Là, le bilan est fait sur 30 ans… Ce qui est artificiellement bon pour les USA qui augmentent seulement de 9 % de CO²
Alors que l’Inde et la Chine explosent les compteurs avec une augmentation folle de largement plus de 300 % !!!
A eux deux, ils rendent les efforts européens symboliques.
…ouh la ! y a pas qu’ça qui va se retourner contre lui ! ça commence aujourd’hui d’ailleurs …
Pays où l’industrialisation s’est faites à la demande des EU et US.
La chine pour les biens de consommation courante, l’Inde pour le textile, les deux pour la pharmacopée.
Il semble qu’aux USA, pourtant pays très inventifs et moins bloqué administrativement au niveau transformation des véhicules, l’on pourrait y voir se développer très avantageusement le RETROFIT avec moteurs électriques aux roues AR…, batteries dans le coffre…, en gardant la traction thermique aux roues AV pour les longs trajets.
Ainsi bien des barrières seraient levées, dont celle de la progression des adaptations d’emplois, puisque cette solution apporterait du travail en plus aux garagistes et concessionnaires !
Etonnant qu’aucun pays, qu’aucune administration de ce monde ne réalise cela, et la France d’abord avec sa quantité de routes en millieu rural…, dont les utilisateurs souvent âgés, n’ont pas les moyens dd’acheter les VE actuels trop chers, continuant de polluer !
Sans parler des banlieusards et les professionnels en utilitaires aisément transformables (Partner…, etc) qui continuent de polluer à la folie en embouteillages croissants, alors que cette solution les rendrait propres à moindre frais si leurs véhicule thermique pas trop ancien ni trop kilométré !
CHANGEONS de nos figeages administratifs dramatisant tout en terme de sécurité « passive », car ceux qui se disent en sécurité le sont !
@J.T., Twingo E, AMI, Spring, sont encore trop récents pour être très répandus, mais dans 3-4 ans elles existeront en masse sur le marché d’occasion en bon état à des prix très compétitifs !
Bientôt rouler en VE coûtera moins cher qu’en VT… Mais patience !
Pas besoin de patienter, c’est déjà le cas avec une leaf ou une ion
… En masse.
Hier encore, il a 5 ans les ventes des VE neuves, c’était 2-3 % ?
Aujourd’hui 10-15 %
Dans 5 ans 50 à 60 % ???
L’occasion suit avec un décalage de 2 à 5 ans.
Les principales occasions de VE sont surtout les 1ers Zoe à petite autonomie … Moins de 150 km.
Merci pour cet article mais il serait bien qu’il y ait relecture avant publication. Certaines phrases font mal aux yeux…
Sur le fond, je ne comprends pas bien le commentaire sur le boomerang. En tant que responsable politique, tout président doit donner une direction et des objectifs. C’est ce qu’il a fait avec cet « Executive order » en absence de décision du congrès.
Le système américain est plus basé sur des rapports de force que le système français. Il s’agit de faire basculer l’opinion de son côté pour atteindre ses objectifs.
En plein débat du parti démocrate sur un plan additionnel concernant les programmes sociaux et l’environnement, cette annonce est là pour démontrer qu’il est prêt à pousser pour atteindre ses objectifs. les constructeurs automobiles ne sont pas forcément en défaveur de ces objectifs d’ailleurs car ils ont besoin de stabilité réglementaire. Et ils savent que le monde entier va vers l’électrique.
Par ailleurs, concernant les commentaires sur la réticence des Américains à effectuer ce basculement, n’oubliez pas qu’une majorité du pays habite en résidence individuelle (plus facile de charger). Mais que par ailleurs, les distances étant bien supérieures qu’en Europe, l’autonomie est plus un problème (d’où l’annonce sur la multiplication des stations de recharge).
En bref, il faut se méfier des idées préconçues et comprendre les motivations des consommateurs qui ne sont pas forcément les mêmes qu’en France.
N’oubliez pas quand même que Tesla est né aux États-Unis et non en Europe… comme souvent, les États-Unis démarrent tard mais quand le démarrage s’effectue, il est souvent très brutal…
Visiblement, les réserves de fossiles sont au plus bas.
La preuve ? On accélère la campagne réchauffiste. Ou plutôt, on réchauffe le réchauffisme. Il faut faire des efforts pour sauver la planéteuhhh ».
La plupart des scénarios de changement climatique les plus désastreux du GIEC supposent une demande et une utilisation d’énergie sans cesse croissantes, et donc des émissions de CO2 sans cesse croissantes. Mais ces modèles ont tendance à ne pas prêter attention au monde physique. Si certaines des nouvelles recherches sur les réserves de charbon sont exactes, il est mathématiquement impossible d’émettre autant que les scénarios haut de gamme du GIEC. Il n’y aura tout simplement pas assez de combustibles fossiles .
Donc d’après vous, ils inventent ?
La chance de Biden pourrait venir des États qui suivent les normes environnementales de Californie (CARB). Si l’agence du Golden State interdit la vente de voitures et de camions qui émettent des émissions polluantes en 2035, les constructeurs n’auront aucun autre choix que de plier pour deux raisons,
– Ces États représentent 1/3 de la population américaine.
– Si je suis caricatural, mais pas tant que ça, ce tiers représente pour l’essentiel les Américains les plus riches.
Reste évidemment à trancher une question, la Cour Suprême pourrait-elle considérer que les normes environnementales relèvent des compétences du seul État fédéral ? Un deuxième mandat de Trump nous aurait probablement apporté la réponse, dans la situation actuelle, impossible de le savoir pour au moins quatre ans.
Plus la crise énergétique se creuse, plus le réchauffisme bouillonne.
Plus la crise énergétique se creuse, plus la pandémie coronavirale bouillonne. Hasard ? Impossible. Plus sûrement effet de propagande et alibi.
…et donc le réchauffement planétaire plus la pandémie… c’est de l’invention !?
C’est ça ?