La firme à l’étoile possède pourtant une unité de fabrication au Brésil, à São Bernardo do Campo, qui est désormais cinquantenaire.
Le 28 septembre 1956, le président brésilien Juscelino Kubitschek visita l’usine lorsqu’elle fut terminée. Il s’installa ensuite fièrement à bord d’un L-212 à moteur diesel, le tout premier camion produit dans le pays. Un évènement très important pour un pays alors en plein développement.
Conçue à l’origine comme une usine CKD, destinée à contourner les droits de douane sur les importations, l’usine est toujours là. Elle a produit 1,3 millions de camions et 300 000 autobus.
Dés ses débuts, à la fin du XIXe siècle, Mercedes a créé des unités de production à l’étranger, comme Daimler en Grande-Bretagne (revendu en 1960 à Jaguar) ou Austro-Daimler en Autriche-Hongrie (l’actuelle Magna-Steyr qui produit des BMW X3 et des Chrysler 300C.) Mais il s’agissait de marques quasiment indépendantes, destinées aux marchés locaux.
En 1954, Mercedes ouvrit une usine à Vitario, en Espagne, pour y produire des utilitaires.
Concernant les voitures particulières, Mercedes sait que ses clients sont très sensibles au « made in Germany ». Hors de question de produire des Maybach en Chine (du moins, pas pour l’instant.) Dés le début, en 1979, le Classe G est produit chez Magna-Steyr, en Autriche. Depuis 1997, tous les ML sont produits à Tuscaloosa, aux Etats-Unis (désormais rejoint par le GL), vu que c’est le principal marché du modèle. En 1998, Mercedes a inauguré une deuxième usine au Brésil, chargée de produire des Classe A. Enfin, depuis peu, des Classe E sont produites à Pekin.
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