Ce doit être la récompense d’avoir accompli mon devoir de citoyen. A quelques dizaines de mètres de l’Ambassade de France de Tokyo qui faisait office de bureau de vote, j’ai croisé la route d’une splendide apparition: une Ferrari 275 GTB belle comme au premier jour où elle passait le fameux portail de Maranello.
Immaculée du sol au plafond, le splendide volant Nardi aussi brillant que les Borrani et les quatre sorties d’échappement, et les ailes avants frappées du sigle Ecurie Francorchamps qui ajoutait une aura supplémentaire à cette superbe automobile qui n’en avait pourtant pas besoin.
Le petit moment de bonheur fut encore plus parfait lorsque le conducteur, ayant terminé son espresso au café Segafredo d’à côté, fit résonner les 12 cylindres quelques instants avant de disparaître dans les rues Tokyoïtes. Magnifico !