Lors de la seconde édition du Nissan Futures auquel Nissan avait convié des journalistes, le constructeur a annoncé qu’il cherchait à rendre la conduite autonome socialement acceptable. Nissan étudie, en collaboration avec des universités et des centres de recherches sociales, les interactions entre le véhicule, les piétons et les cyclistes. Jusque là, rien de plus normal, mais Nissan y ajoute une dimension culturelle qui passe par la prise en compte des spécificités locales des comportements des conducteurs.
Maarten Sierhuis, directeur du Centre de Recherche Nissan de la Silicon Valley, a déclaré que « la manière dont les gens conduisent à Sao Paulo est différente de celle qui prévaut dans la Silicon Valley. Ce qui est acceptable socialement ne l’est pas dans la Silicon Valley. Les voitures à conduite autonome devront prendre ça en compte. »
Pour illustrer les propos de Maarten Sierhuis, l’anthropologue en chef, Melissa Cefkin, a donné l’exemple des piétons qui attendent un acquiescement du conducteur avant de traverser. Les équipes de Melissa Cefkin recherchent ces comportements divers afin de les rendre « prédictibles » et les programmer dans l’intelligence artificielle des voitures autonomes.
Source : Auto Express
Source photo : Nissan