Le SUV Ferrari s’appellera Purosangue

Lors de la présentation du plan produit, le nouveau PDG de Ferrari Louis Carey Camilleri a révélé de nouvelles informations sur le futur SUV de la marque.

Ferrari a donné à son premier SUV un nom de baptême pour rappeler qu’il sera malgré son gabarit inédit une vraie Ferrari. Il s’appellera Purosangue et débarquera dans les concessions fin 2022.

Le Purosangue sera le premier modèle de la marque à arborer le profil d’un coupé 5 portes, haut sur pattes. Pas question cependant d’en faire un engin aussi imposant que le Lamborghini Urus. Le SUV au cheval cabré affichera des dimensions plus modestes.

Le Purosangue reposera sur la nouvelle plateforme de la marque italienne conçue pour des moteurs en position avant ou centrale arrière. Les futurs acheteurs du Purosangue pourront choisir une motorisation traditionnelle et une motorisation hybride.

Enfin, la puissance sera envoyée aux quatre roues par l’entremise d’une transmission à double embrayage positionnée à l’arrière tout comme le moteur électrique en cas de motorisation hybride.

(27 commentaires)

  1. Une fois encore, quel est l’intérêt de Ferrari de produire un SUV sachant que sa production annuelle est de toute manière limitée et déjà toute vendue ??!!

    1. L’intérêt ?
      Faire de l’argent !
      Les SUV sont le type de voiture que les clients veulent majoritairement, même ceux qui ont de très gros moyens.
      Les riches et ultra-riches ont déjà de nombreuses voitures dans leur garage et on peut supposer que même des clients actuels de Ferrari seraient intéressés de rouler en famille dans une Ferrari 4 places/4 portes mais avec un intérieur plus habitable que la GTC4Lusso, sans pour autant revendre leur(s) autre(s) Ferrari.

      Quant à la production annuelle limitée, elle l’est uniquement parce que Ferrari l’a décidé pour maintenir l’exclusivité de la marque et ses modèles.
      J’imagine qu’il pourrait augmenter les volumes annuels moyennant évidemment un investissement industriel.

      Et puis Ferrari arrive dans la bataille du SUV superlatif après Lamborghini, Bentley et Rolls Royce. Visiblement ils ont attendu que d’autres se lancent pour vérifier si c’était casse-gueule en terme d’image et de bilan économique.
      Parce que pour une commercialisation fin 2022, autant dire que le projet a été validé seulement hier !

      1. @Lee O Neil : « elle l’est uniquement parce que Ferrari l’a décidé pour maintenir l’exclusivité de la marque et ses modèles. »

        Non, elle l’est aussi pour ne pas avoir à suivre les lois sur l’air contraignantes des USA 😉
        C’est ce que l’on appelle communément la « 10,000-cars law ». Et là, ce sont les ventes MONDIALES qui sont prises en compte.

        En Europe, on ne prend en compte que les ventes européennes.
        En gros, moins de 1000 unités par an, on fait ce que l’on « veut », même d’un point de vu émissions moteur.
        De 1000 à 10 000, on annonce son objectif de réduction des polluants, et l’UE approuve (très facilement).
        Au dessus de 10 000, il faut alors réduire de 25% par rapport à 2007 les émissions actuelles, et 45% en 2020…

        Pour une boîte comme Ferrari, -45% sur les émissions, c’est hybride obligatoire, fin du V12 (déjà que), turbo à tous les étages, etc.

        1. Ferrari vend déjà 9000 voitures par an.
          Donc ils lanceraient un SUV pour n’en vendre que quelques centaines par an pour s’éviter de dépasser ce seuil fatidique de 10 000 ventes annuelles ?
          Cela leur couterait beaucoup beaucoup moins cher d’augmenter la production des voitures de leur gamme actuelle pour arriver à la barrière des 10 000 voitures vendues par an. Ils augmenteraient leur bénéfice sans avoir un faire les lourds investissements (développement et industriels) nécessaire pour un nouveau modèle.
          J’ai l’impression que la vérité est ailleurs.

          1. Porsche a doubler sa production en passant au Cayenne…
            Si ils décident de passer la barre fatidique des 10 000 véhicules, le SUV est dans la tendance actuelle la meilleure option…
            (et Hop, Enzo est à l’endroit)

    2. Cela fait un moment que la hausse de la limite de production est discutée chez Ferrari, depuis le départ de Di Montezemolo. Il est évident que la production totale serait augmentée avec l’arrivée de nouveaux modèles, et si tout est assuré d’être vendu avant même la production, c’est la situation gagnante assurée. Quel est l’intérêt de produire un SUV ? Demandez à Porsche ce qu’ils en pensent, la réponse est évidente. Il serait temps de réaliser que l’automobile est une affaire d’argent et non plus une affaire de passion, à plus forte raison dans des entreprises cotées en bourse comme Ferrari. Ce n’est que gros sous et storytelling. Si Ferrari peut doubler ses bénéfices en vendant des SUV et faire plaisir à ses actionnaires, voilà l’intérêt, et c’est le seul qui compte (il suffit de jeter un œil à l’évolution de l’action Ferrari depuis son introduction en bourse pour s’en rendre compte). Après, les « tifosi » sur les forums qui ne pourrons jamais se payer de Ferrari peuvent bien dire ce qu’ils veulent mais qu’ils se rassurent, il leur restera toujours les casquettes et les polos pour vivre leur rêve. Quand à Enzo, il peut remercier ses successeurs pour avoir fait en sorte que l’entreprise soit ce qu’elle est en 2018 parce que la majorité des personnes semblent oublier dans quel état était Ferrari en 1988 (ou n’étaient pas nés à l’époque). Cessons les lieux communs et regardons les faits en face.

      1. @Peter Wheeler : En fait, il y a aux USA une limite à 10 000 modèles produits dans le monde par an avant de devoir suivre les règles sur l’air bien plus drastiques.

        Donc la question n’est pas « est-ce que Ferrari a besoin de passer de 9 000 véhicules par an à 11 000 ? ».
        Non. La question est « Est-ce que Ferrari veut faire comme Porsche, passer à 100 000 véhicules par an, voire plus, et donc être obligé d’avoir des machins hybrides pour continuer de vendre 9000 voitures ‘nobles’ ? ».

        C’est cela la vraie question.
        Et aussi, est-ce qu’une marque qui vend un SUV hybride, une berline 5 portes pachydermique, etc. peut continuer de vendre des voitures à 1 million ou perd-elle son exclusivité ?

        1. Thibaut voit tout à fait juste !!

          Oui le but de Ferrari ou toute entreprise, c’est de faire du fric, on le sait… On s’entends. Maintenant, la question est en effet plus sur la stratégie que porte Ferrari ?

          Passer les 10000 et se faire emmerder par tout un tas de norme à la con et faire de l’hybride… Si les clients veulent aussi d’une Ferrari aphone… !

          Ou la faire à la Porsche et sortir 100000 véhicules/an, dans ce cas les clients sont il prêts à sacrifier l’exclusivité de la marque ?
          Ou bien celle-ci devra t elle passer par des séries limitées dans tous les sens comme Porsche pour alimenter la spéculation de ses modèles… ?

          1. On peut aussi envisager (mais on ne dirige pas Ferrari) le lancement de la marque soeur Dino pour toutes ces voitures…

          2. Car Maserati n’a pas la même image que Ferrari.
            Cela a beau être développé par Ferrari, ou motorisé par un bloc Ferrari, cela reste…une Maserati 🙂
            Les clients sont bêtes…donc il faut aller dans leur sens 😉
            Dino, cela a déjà existé pour une « non-Ferrari mais en fait que c’en est une mais chut ». Avoir un SUV Dino, ce sera comme du Ferrari…
            Mais cela ne doit pas être une simple gamme sinon les 10 000 seront totalisés.

            Après, la volonté de Marchionne était de faire « exploser » les ventes de Ferrari.
            Il était visiblement convaincu qu’un Ferrari vendant du SUV moche et lourd resterait Ferrari quand même….à voir.

          3. « Passer les 10000 et se faire emmerder par tout un tas de norme à la con et faire de l’hybride… Si les clients veulent aussi d’une Ferrari aphone… !

            Ou la faire à la Porsche et sortir 100000 véhicules/an, dans ce cas les clients sont il prêts à sacrifier l’exclusivité de la marque ?
            Ou bien celle-ci devra t elle passer par des séries limitées dans tous les sens comme Porsche pour alimenter la spéculation de ses modèles… ? »

            Belle paraphrase de l’hypothèse de Thibaut Emme…

            Il y a des éléments de réponses ici :
            https://www.leblogauto.com/2018/09/ferrari-reorganise-gamme.html
            Beaucoup d’hybridation et pas de marque Dino dans l’immédiat.

          4. Bah pour une fois que je suis d’accord avec mon interlocuteur lee o Neil, faut encore qu’on me le reproche… ! Cool !!

    3. Je suis du meme avis que tout le monde sur la surprise/deception de voir que Ferrari s’y met aussi.
      Cependant, je vois la logique marketing aussi, qui, bien que horrible, est intelligente.
      Imaginez, vous avez les moyens et etes 1) Un fan de la marque et en voulez une a tout prix 2) Un nouveau riche qui veut une ferrari pour l’image et le cote tape a l’oeil, et se fout pas mal du reste.
      Le hic, c’est que vous n’avez peut etre pas les moyens / l’envie d’avoir un coupe sportif ET un vehicule pratique.
      Car une Ferrari, c’est tout sauf pratique. Ca n’a jamais ete son but, apres tout.
      Sauf que cette fois, ce serait possible. Vous pourriez etre proprietaire d’un des modeles de la marque de vos reves ET l’utiliser tous les jours.
      Je suis sur que Jon Olsson adorera, par exemple…
      Et puis, apres tout, peut etre enfin que des ferrari ne finiront pas dans des garages de collectionneurs avec ca; peut etre les verra-t-on enfin dans les rues! (une chose en fait dommageable pour l’image de marque – la contrepartie marketing de ce choix marketing – car l’exclusivite (autrefois quelque chose que Porsche avait aussi, avant le Cayenne) joue beaucoup sur l’image)

  2. …on est en mal d’imagination en Italie ? On fait comme les autres ?
    Si on veut du changement dans la voiture de sport, on passe au camping car surélevé, coupé 5 portes, couchettes, cuisine, salle de bain sauna solarium. Oui c’est de la dérision cette orientation. Plus grave: « ILS » auront des clients…

  3. Ce qu’il y à de bien quand on arrive après la bataille , c’est de vendre une plateforme qui d’ici la sera peut être complètement passée de mode …

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